Démarches des entreprises

Où est-il interdit d’installer un débit de boissons alcoolisées (bar, café, etc.) ?

Il n’est pas possible d’ouvrir un bar partout où on le souhaite. Il existe des zones où il est interdit de distribuer ou de vendre des boissons alcoolisées à consommer sur place (licences III et IV). Il existe aussi des quotas qui limitent le nombre de débits de boissons par commune. Certaines dérogations sont possibles.

    Il existe des lieux dans l’espace public où la présence d’un débit de boissons alcooliques est interdite.

    Ces zones sont créées pour protéger la santé des mineurs et des consommateurs.

    Il s’agit de périmètres déterminés autour des établissements suivants :

    • Stade, salle de sport, gymnase, tout établissement d’activités physiques ou sportives privé ou public, piscine

    • Hôpital, clinique, centre médical, centre de soins ou d’accueil en addictologie

    • Centre de loisirs ou d’hébergement collectif pour la jeunesse

    • Établissement d’enseignement (publics et privés, de tout degré scolaire de l’école à l’université) ou de formation.

    Ces zones sont délimitées par arrêté préfectoral.

    L’arrêté préfectoral détermine l’étendue de la zone de protection et la distance d’interdiction définie à partir de l’entrée principale de l’établissement « protégé ».

    Cette distance est calculée en ligne droite afin d’emprunter le plus court chemin et tient compte des obstacles.

    Pour tout renseignement, il est conseillé de contacter sa préfecture :

    Où s’adresser ?

     Préfecture 

    Sont concernés aussi bien les lieux de vente permanents (cafés, restaurants, discothèques, etc.) que ceux de vente ou de distribution d’alcool lors d’occasions temporaires (fêtes associatives, locales, culturelles, sportives, etc.).

    Référence : Code de santé publique : article L3335-1

     https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000017844766/ 

    Les zones d’interdiction concernent les établissements de vente d’alcool des groupes 3 et 4, c’est-à-dire les boissons titrant à plus de 1,2° d’alcool.

    Les établissements de vente à emporter d’alcool ne sont pas concernés par ces zones d’interdiction.

    Seuls les débits d’alcool à consommer sur place sont concernés. Il s’agit donc des établissements qui possèdent une licence III ou une licence IV. Ce sont principalement les bars et les cafés. Les restaurants sont aussi concernés, sauf s’ils vendent de l’alcool uniquement à consommer au cours des repas.

    Exemple

    Prenons l’exemple d’un camion pizza qui propose un espace de restauration sur place devant son camion et qui vend des bières. Il n’est pas concerné par les zones d’interdiction si la consommation d’alcool s’effectue en accompagnement du repas. Par ailleurs, s’il propose uniquement des ventes à emporter comme c’est souvent le cas, il peut s’installer dans une zone protégée. Il doit cependant avoir obtenu une autorisation de la mairie pour s’installer en tant que marchand ambulant.

    Connaître les différents types de licences selon la nature des boissons

    Pour rappel, différentes licences existent en fonction du type de vente d’alcools et du type d’établissement :

    Types de licences selon la nature des boissons et selon l’activité

    Type de boissons

    Débit de boissons

    à consommer sur place

    Débit de boissons

    à emporter

    Licences spécifiques pour les restaurants (sur place)

    Groupe 1 : boissons comportant des traces d’alcool dont le titrage est inférieur à 1,2 degré (traces de fermentation possible dans certaines limonades, sirops, infusions, etc.)

    Vente libre

    Vente libre

    Vente libre

    Groupe 3 : boissons fermentées non distillées avec un taux inférieur ou égal à 18° d’alcool : vin, bière, cidre, poiré, hydromel, vin doux naturel, crème de cassis, jus de fruits ou de légumes comportant jusqu’à 3° d’alcool, vin de liqueurs, apéritif à base de vin, porto, liqueur de fraises, framboises, cassis ou cerises (la catégorie des alcools du groupe 2 a été supprimée et se trouve classée dans le groupe 3)

    Licence III, dite licence restreinte

    Petite licence à emporter + formation spécifique si vente à emporter la nuit

    Petite licence restaurant ou licence petite restauration

    Groupes 4 et 5 : rhums, tafias, alcools distillés et toutes boissons alcooliques avec un taux supérieur à 18° d’alcool : gin, vodka, whisky, pastis, etc.

    Licence IV, dite grande licence ou licence de plein exercice

    Interdit pour les marchands ambulants – Grande licence à emporter pour les épiceries et supermarchés + formation spécifique si vente à emporter la nuit

    Licence restaurant ou licence grande restauration

    Exemple

    Un restaurant qui souhaite vendre des alcools titrant à plus de 18°, doit posséder la licence restaurant ou licence grande restauration . Il n’est pas nécessaire pour lui de posséder la licence IV. Un restaurateur qui souhaite servir uniquement (sur place) des alcools titrant à moins de 18° (bière, vin par exemple), doit posséder la petite licence restaurant . Il n’est pas obligé de posséder la licence III.

    Les épiceries et supermarchés effectuent de la vente à emporter mais contrairement aux marchands ambulants, ils peuvent vendre des alcools forts de 4ème catégorie. Ils doivent pour cela posséder une grande licence à emporter.

    Si la vente est organisée dans le cadre d’une animation ou d’une fête locale, l’autorisation de la mairie dépend des dérogations possibles pour ce type de cas.

    Référence : Code de la santé publique : article L3321-1

     https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006171197 

    Référence : Code de la santé publique : articles L3331-1 à L3331-7

     https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006072665/LEGISCTA000006155036/ 

    Référence : Code de la santé publique : article L3331-2

     https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031643400 

    Un établissement peut vendre de l’alcool alors même qu’il se situe dans une zone d’interdiction. Ces dérogations diffèrent si le débit de boissons est permanent ou temporaire.

    Un débit permanent est un établissement installé de façon fixe. Il est ouvert de façon régulière. Il s’agit notamment des restaurants, cafés, bars qui ne sont pas ambulants.

    Des exceptions aux interdictions sont possibles dans les 3 cas suivants :

    • Le débit de boissons était déjà installé lorsque la zone dans laquelle il se situe est devenue protégée.

    • Les restaurants qui vendent de l’alcool uniquement au cours des repas ne sont pas concernés par ces interdictions.

    • Si la commune possède maximum un seul débit de boissons alcooliques à consommer sur place, le préfet peut alors autoriser un débit de boissons dans les zones d’interdictions, après avis du maire. L’autorisation doit être motivée par des raisons soit touristiques soit d’animation locale.

    Référence : Code de santé publique : article L3335-1

     https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000017844766/ 

    Référence : Code de la santé publique : article L3331-2

     https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031643400 

      Un débit de boissons temporaire est un établissement installé de façon occasionnelle lors d’un évènement ponctuel (fête locale, foire, salon, etc.). Un commerce ambulant est également un débit de boissons temporaire, sauf s’il est installé tous les jours au même endroit.

      Deux types de dérogations sont possibles :

      • Si la commune possède maximum un seul débit de boissons alcooliques à consommer sur place, le préfet peut alors autoriser un débit de boissons dans les zones d’interdictions, après avis du maire. L’autorisation doit être motivée par des raisons soit touristiques soit d’animation locale.

      • Au sein des établissements sportifs, le maire peut donner une autorisation ponctuelle de vente ou de distribution d’alcools titrant à moins de 18°. Il s’agit par exemple des alcools suivants : vin, bière, cidre, poiré, etc. L’autorisation ne peut pas excéder 48 heures maximum.

        Cette dérogation concerne les manifestations suivantes :

        • Association sportive : 10 autorisations par an pour chacune

        • Manifestation du secteur agricole : 2 autorisations par an et par commune

        • Manifestation du secteur touristique : 4 par an.

        Dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Martinique, ces autorisations ponctuelles concernent aussi les alcools correspondant à la licence IV (licence 4) : le rhum principalement.

      À noter

      Quel que soit le lieu de l’évènement, les débits de boissons occasionnels ne nécessitent pas de posséder une licence d’alcools.

      Pour tout renseignement, il est conseillé de consulter la mairie concernée :

      Où s’adresser ?

       Mairie 

      Référence : Code de santé publique : article L3335-4

       https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000039650350 

      Référence : Code de santé publique : article L3335-1

       https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000017844766/ 

      • Pour connaître les interdictions préfectorales :
         Préfecture 
      • Pour demander une autorisation de débit d’alcool temporaire et s’informer sur les communes touristiques :
         Mairie 

      Comment faire pour…

      Où est-il interdit d’installer un débit de boissons alcoolisées (bar, café, etc.) ?

      Il n’est pas possible d’ouvrir un bar partout où on le souhaite. Il existe des zones où il est interdit de distribuer ou de vendre des boissons alcoolisées à consommer sur place (licences III et IV). Il existe aussi des quotas qui limitent le nombre de débits de boissons par commune. Certaines dérogations sont possibles.

        Il existe des lieux dans l’espace public où la présence d’un débit de boissons alcooliques est interdite.

        Ces zones sont créées pour protéger la santé des mineurs et des consommateurs.

        Il s’agit de périmètres déterminés autour des établissements suivants :

        • Stade, salle de sport, gymnase, tout établissement d’activités physiques ou sportives privé ou public, piscine

        • Hôpital, clinique, centre médical, centre de soins ou d’accueil en addictologie

        • Centre de loisirs ou d’hébergement collectif pour la jeunesse

        • Établissement d’enseignement (publics et privés, de tout degré scolaire de l’école à l’université) ou de formation.

        Ces zones sont délimitées par arrêté préfectoral.

        L’arrêté préfectoral détermine l’étendue de la zone de protection et la distance d’interdiction définie à partir de l’entrée principale de l’établissement « protégé ».

        Cette distance est calculée en ligne droite afin d’emprunter le plus court chemin et tient compte des obstacles.

        Pour tout renseignement, il est conseillé de contacter sa préfecture :

        Où s’adresser ?

         Préfecture 

        Sont concernés aussi bien les lieux de vente permanents (cafés, restaurants, discothèques, etc.) que ceux de vente ou de distribution d’alcool lors d’occasions temporaires (fêtes associatives, locales, culturelles, sportives, etc.).

        Référence : Code de santé publique : article L3335-1

         https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000017844766/ 

        Les zones d’interdiction concernent les établissements de vente d’alcool des groupes 3 et 4, c’est-à-dire les boissons titrant à plus de 1,2° d’alcool.

        Les établissements de vente à emporter d’alcool ne sont pas concernés par ces zones d’interdiction.

        Seuls les débits d’alcool à consommer sur place sont concernés. Il s’agit donc des établissements qui possèdent une licence III ou une licence IV. Ce sont principalement les bars et les cafés. Les restaurants sont aussi concernés, sauf s’ils vendent de l’alcool uniquement à consommer au cours des repas.

        Exemple

        Prenons l’exemple d’un camion pizza qui propose un espace de restauration sur place devant son camion et qui vend des bières. Il n’est pas concerné par les zones d’interdiction si la consommation d’alcool s’effectue en accompagnement du repas. Par ailleurs, s’il propose uniquement des ventes à emporter comme c’est souvent le cas, il peut s’installer dans une zone protégée. Il doit cependant avoir obtenu une autorisation de la mairie pour s’installer en tant que marchand ambulant.

        Connaître les différents types de licences selon la nature des boissons

        Pour rappel, différentes licences existent en fonction du type de vente d’alcools et du type d’établissement :

        Types de licences selon la nature des boissons et selon l’activité

        Type de boissons

        Débit de boissons

        à consommer sur place

        Débit de boissons

        à emporter

        Licences spécifiques pour les restaurants (sur place)

        Groupe 1 : boissons comportant des traces d’alcool dont le titrage est inférieur à 1,2 degré (traces de fermentation possible dans certaines limonades, sirops, infusions, etc.)

        Vente libre

        Vente libre

        Vente libre

        Groupe 3 : boissons fermentées non distillées avec un taux inférieur ou égal à 18° d’alcool : vin, bière, cidre, poiré, hydromel, vin doux naturel, crème de cassis, jus de fruits ou de légumes comportant jusqu’à 3° d’alcool, vin de liqueurs, apéritif à base de vin, porto, liqueur de fraises, framboises, cassis ou cerises (la catégorie des alcools du groupe 2 a été supprimée et se trouve classée dans le groupe 3)

        Licence III, dite licence restreinte

        Petite licence à emporter + formation spécifique si vente à emporter la nuit

        Petite licence restaurant ou licence petite restauration

        Groupes 4 et 5 : rhums, tafias, alcools distillés et toutes boissons alcooliques avec un taux supérieur à 18° d’alcool : gin, vodka, whisky, pastis, etc.

        Licence IV, dite grande licence ou licence de plein exercice

        Interdit pour les marchands ambulants – Grande licence à emporter pour les épiceries et supermarchés + formation spécifique si vente à emporter la nuit

        Licence restaurant ou licence grande restauration

        Exemple

        Un restaurant qui souhaite vendre des alcools titrant à plus de 18°, doit posséder la licence restaurant ou licence grande restauration . Il n’est pas nécessaire pour lui de posséder la licence IV. Un restaurateur qui souhaite servir uniquement (sur place) des alcools titrant à moins de 18° (bière, vin par exemple), doit posséder la petite licence restaurant . Il n’est pas obligé de posséder la licence III.

        Les épiceries et supermarchés effectuent de la vente à emporter mais contrairement aux marchands ambulants, ils peuvent vendre des alcools forts de 4ème catégorie. Ils doivent pour cela posséder une grande licence à emporter.

        Si la vente est organisée dans le cadre d’une animation ou d’une fête locale, l’autorisation de la mairie dépend des dérogations possibles pour ce type de cas.

        Référence : Code de la santé publique : article L3321-1

         https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006171197 

        Référence : Code de la santé publique : articles L3331-1 à L3331-7

         https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006072665/LEGISCTA000006155036/ 

        Référence : Code de la santé publique : article L3331-2

         https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031643400 

        Un établissement peut vendre de l’alcool alors même qu’il se situe dans une zone d’interdiction. Ces dérogations diffèrent si le débit de boissons est permanent ou temporaire.

        Un débit permanent est un établissement installé de façon fixe. Il est ouvert de façon régulière. Il s’agit notamment des restaurants, cafés, bars qui ne sont pas ambulants.

        Des exceptions aux interdictions sont possibles dans les 3 cas suivants :

        • Le débit de boissons était déjà installé lorsque la zone dans laquelle il se situe est devenue protégée.

        • Les restaurants qui vendent de l’alcool uniquement au cours des repas ne sont pas concernés par ces interdictions.

        • Si la commune possède maximum un seul débit de boissons alcooliques à consommer sur place, le préfet peut alors autoriser un débit de boissons dans les zones d’interdictions, après avis du maire. L’autorisation doit être motivée par des raisons soit touristiques soit d’animation locale.

        Référence : Code de santé publique : article L3335-1

         https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000017844766/ 

        Référence : Code de la santé publique : article L3331-2

         https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031643400 

          Un débit de boissons temporaire est un établissement installé de façon occasionnelle lors d’un évènement ponctuel (fête locale, foire, salon, etc.). Un commerce ambulant est également un débit de boissons temporaire, sauf s’il est installé tous les jours au même endroit.

          Deux types de dérogations sont possibles :

          • Si la commune possède maximum un seul débit de boissons alcooliques à consommer sur place, le préfet peut alors autoriser un débit de boissons dans les zones d’interdictions, après avis du maire. L’autorisation doit être motivée par des raisons soit touristiques soit d’animation locale.

          • Au sein des établissements sportifs, le maire peut donner une autorisation ponctuelle de vente ou de distribution d’alcools titrant à moins de 18°. Il s’agit par exemple des alcools suivants : vin, bière, cidre, poiré, etc. L’autorisation ne peut pas excéder 48 heures maximum.

            Cette dérogation concerne les manifestations suivantes :

            • Association sportive : 10 autorisations par an pour chacune

            • Manifestation du secteur agricole : 2 autorisations par an et par commune

            • Manifestation du secteur touristique : 4 par an.

            Dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Martinique, ces autorisations ponctuelles concernent aussi les alcools correspondant à la licence IV (licence 4) : le rhum principalement.

          À noter

          Quel que soit le lieu de l’évènement, les débits de boissons occasionnels ne nécessitent pas de posséder une licence d’alcools.

          Pour tout renseignement, il est conseillé de consulter la mairie concernée :

          Où s’adresser ?

           Mairie 

          Référence : Code de santé publique : article L3335-4

           https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000039650350 

          Référence : Code de santé publique : article L3335-1

           https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000017844766/ 

          • Pour connaître les interdictions préfectorales :
             Préfecture 
          • Pour demander une autorisation de débit d’alcool temporaire et s’informer sur les communes touristiques :
             Mairie 

          Comment faire pour…

          Où est-il interdit d’installer un débit de boissons alcoolisées (bar, café, etc.) ?

          Il n’est pas possible d’ouvrir un bar partout où on le souhaite. Il existe des zones où il est interdit de distribuer ou de vendre des boissons alcoolisées à consommer sur place (licences III et IV). Il existe aussi des quotas qui limitent le nombre de débits de boissons par commune. Certaines dérogations sont possibles.

            Il existe des lieux dans l’espace public où la présence d’un débit de boissons alcooliques est interdite.

            Ces zones sont créées pour protéger la santé des mineurs et des consommateurs.

            Il s’agit de périmètres déterminés autour des établissements suivants :

            • Stade, salle de sport, gymnase, tout établissement d’activités physiques ou sportives privé ou public, piscine

            • Hôpital, clinique, centre médical, centre de soins ou d’accueil en addictologie

            • Centre de loisirs ou d’hébergement collectif pour la jeunesse

            • Établissement d’enseignement (publics et privés, de tout degré scolaire de l’école à l’université) ou de formation.

            Ces zones sont délimitées par arrêté préfectoral.

            L’arrêté préfectoral détermine l’étendue de la zone de protection et la distance d’interdiction définie à partir de l’entrée principale de l’établissement « protégé ».

            Cette distance est calculée en ligne droite afin d’emprunter le plus court chemin et tient compte des obstacles.

            Pour tout renseignement, il est conseillé de contacter sa préfecture :

            Où s’adresser ?

             Préfecture 

            Sont concernés aussi bien les lieux de vente permanents (cafés, restaurants, discothèques, etc.) que ceux de vente ou de distribution d’alcool lors d’occasions temporaires (fêtes associatives, locales, culturelles, sportives, etc.).

            Référence : Code de santé publique : article L3335-1

             https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000017844766/ 

            Les zones d’interdiction concernent les établissements de vente d’alcool des groupes 3 et 4, c’est-à-dire les boissons titrant à plus de 1,2° d’alcool.

            Les établissements de vente à emporter d’alcool ne sont pas concernés par ces zones d’interdiction.

            Seuls les débits d’alcool à consommer sur place sont concernés. Il s’agit donc des établissements qui possèdent une licence III ou une licence IV. Ce sont principalement les bars et les cafés. Les restaurants sont aussi concernés, sauf s’ils vendent de l’alcool uniquement à consommer au cours des repas.

            Exemple

            Prenons l’exemple d’un camion pizza qui propose un espace de restauration sur place devant son camion et qui vend des bières. Il n’est pas concerné par les zones d’interdiction si la consommation d’alcool s’effectue en accompagnement du repas. Par ailleurs, s’il propose uniquement des ventes à emporter comme c’est souvent le cas, il peut s’installer dans une zone protégée. Il doit cependant avoir obtenu une autorisation de la mairie pour s’installer en tant que marchand ambulant.

            Connaître les différents types de licences selon la nature des boissons

            Pour rappel, différentes licences existent en fonction du type de vente d’alcools et du type d’établissement :

            Types de licences selon la nature des boissons et selon l’activité

            Type de boissons

            Débit de boissons

            à consommer sur place

            Débit de boissons

            à emporter

            Licences spécifiques pour les restaurants (sur place)

            Groupe 1 : boissons comportant des traces d’alcool dont le titrage est inférieur à 1,2 degré (traces de fermentation possible dans certaines limonades, sirops, infusions, etc.)

            Vente libre

            Vente libre

            Vente libre

            Groupe 3 : boissons fermentées non distillées avec un taux inférieur ou égal à 18° d’alcool : vin, bière, cidre, poiré, hydromel, vin doux naturel, crème de cassis, jus de fruits ou de légumes comportant jusqu’à 3° d’alcool, vin de liqueurs, apéritif à base de vin, porto, liqueur de fraises, framboises, cassis ou cerises (la catégorie des alcools du groupe 2 a été supprimée et se trouve classée dans le groupe 3)

            Licence III, dite licence restreinte

            Petite licence à emporter + formation spécifique si vente à emporter la nuit

            Petite licence restaurant ou licence petite restauration

            Groupes 4 et 5 : rhums, tafias, alcools distillés et toutes boissons alcooliques avec un taux supérieur à 18° d’alcool : gin, vodka, whisky, pastis, etc.

            Licence IV, dite grande licence ou licence de plein exercice

            Interdit pour les marchands ambulants – Grande licence à emporter pour les épiceries et supermarchés + formation spécifique si vente à emporter la nuit

            Licence restaurant ou licence grande restauration

            Exemple

            Un restaurant qui souhaite vendre des alcools titrant à plus de 18°, doit posséder la licence restaurant ou licence grande restauration . Il n’est pas nécessaire pour lui de posséder la licence IV. Un restaurateur qui souhaite servir uniquement (sur place) des alcools titrant à moins de 18° (bière, vin par exemple), doit posséder la petite licence restaurant . Il n’est pas obligé de posséder la licence III.

            Les épiceries et supermarchés effectuent de la vente à emporter mais contrairement aux marchands ambulants, ils peuvent vendre des alcools forts de 4ème catégorie. Ils doivent pour cela posséder une grande licence à emporter.

            Si la vente est organisée dans le cadre d’une animation ou d’une fête locale, l’autorisation de la mairie dépend des dérogations possibles pour ce type de cas.

            Référence : Code de la santé publique : article L3321-1

             https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006171197 

            Référence : Code de la santé publique : articles L3331-1 à L3331-7

             https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006072665/LEGISCTA000006155036/ 

            Référence : Code de la santé publique : article L3331-2

             https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031643400 

            Un établissement peut vendre de l’alcool alors même qu’il se situe dans une zone d’interdiction. Ces dérogations diffèrent si le débit de boissons est permanent ou temporaire.

            Un débit permanent est un établissement installé de façon fixe. Il est ouvert de façon régulière. Il s’agit notamment des restaurants, cafés, bars qui ne sont pas ambulants.

            Des exceptions aux interdictions sont possibles dans les 3 cas suivants :

            • Le débit de boissons était déjà installé lorsque la zone dans laquelle il se situe est devenue protégée.

            • Les restaurants qui vendent de l’alcool uniquement au cours des repas ne sont pas concernés par ces interdictions.

            • Si la commune possède maximum un seul débit de boissons alcooliques à consommer sur place, le préfet peut alors autoriser un débit de boissons dans les zones d’interdictions, après avis du maire. L’autorisation doit être motivée par des raisons soit touristiques soit d’animation locale.

            Référence : Code de santé publique : article L3335-1

             https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000017844766/ 

            Référence : Code de la santé publique : article L3331-2

             https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031643400 

              Un débit de boissons temporaire est un établissement installé de façon occasionnelle lors d’un évènement ponctuel (fête locale, foire, salon, etc.). Un commerce ambulant est également un débit de boissons temporaire, sauf s’il est installé tous les jours au même endroit.

              Deux types de dérogations sont possibles :

              • Si la commune possède maximum un seul débit de boissons alcooliques à consommer sur place, le préfet peut alors autoriser un débit de boissons dans les zones d’interdictions, après avis du maire. L’autorisation doit être motivée par des raisons soit touristiques soit d’animation locale.

              • Au sein des établissements sportifs, le maire peut donner une autorisation ponctuelle de vente ou de distribution d’alcools titrant à moins de 18°. Il s’agit par exemple des alcools suivants : vin, bière, cidre, poiré, etc. L’autorisation ne peut pas excéder 48 heures maximum.

                Cette dérogation concerne les manifestations suivantes :

                • Association sportive : 10 autorisations par an pour chacune

                • Manifestation du secteur agricole : 2 autorisations par an et par commune

                • Manifestation du secteur touristique : 4 par an.

                Dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Martinique, ces autorisations ponctuelles concernent aussi les alcools correspondant à la licence IV (licence 4) : le rhum principalement.

              À noter

              Quel que soit le lieu de l’évènement, les débits de boissons occasionnels ne nécessitent pas de posséder une licence d’alcools.

              Pour tout renseignement, il est conseillé de consulter la mairie concernée :

              Où s’adresser ?

               Mairie 

              Référence : Code de santé publique : article L3335-4

               https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000039650350 

              Référence : Code de santé publique : article L3335-1

               https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000017844766/ 

              • Pour connaître les interdictions préfectorales :
                 Préfecture 
              • Pour demander une autorisation de débit d’alcool temporaire et s’informer sur les communes touristiques :
                 Mairie 

              Comment faire pour…

              Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial créé par délibération de l’Assemblée de Corse le 23 octobre 1992, l’ADEC est l’outil de la mise en œuvre de la politique économique de la Collectivité de Corse.

              Présidée par un Conseiller Exécutif désigné par le Président du Conseil Exécutif de Corse, cette agence, dont le Conseil d’Administration est composé d’élus de toutes les sensibilités politiques et de nombreux représentants de la société civile, se veut plus qu’un simple centre d’instruction des dossiers d’aides aux entreprises.

              https://www.adec.corsica/

              La Communauté de Communes de l’Alta Rocca exerce la compétence de développement économique et notamment :

              • L’aménagement, l’entretien et la gestion de zone d’activité industrielle commerciale tertiaire artisanale, ou touristique d’intérêt communautaire;
              • La réalisation d’étude à caractère économique et touristique ;
              • Coopération avec l’ensemble des partenaires compétents visant à conforter le tissu économique ;

                https://www.alta-rocca.com