Démarches des entreprises

Réduction générale des cotisations patronales (ex-réduction Fillon)

La réduction générale des cotisations patronales , appelée aussi zéro cotisations Urssaf ou anciennement réduction Fillon , permet à l’employeur de baisser le montant de ses cotisations patronales. Cet allègement concerne les salaires qui ne dépassent pas 2 882,88 € bruts par mois.

    Condition de montant de rémunération

    Il faut remplir la condition suivante : le salaire doit être inférieur à 1,6 fois le Smic brut.

    Un salaire est concerné s’il est dans l’un des cas suivants :

    • Son montant “horaire brut” est inférieur à 19,01 €

    • Son montant mensuel brut est inférieur à 2 882,88 €

    • Son montant annuel brut est inférieur à 34 595 €

    Assurance chômage

    Le principe est que toutes les rémunérations des salariés qui cotisent à l’assurance chômage sont concernées.

    Tous types de contrats

    Tous les salaires des employés qui ont un contrat de travail dans une entreprise sont concernés.

    Tous les types de contrats sont concernés, y compris ceux à temps partiel et tous les types de contrats en alternance.

    Le montant de la réduction est déduit sur les cotisations suivantes :

    • Cotisations de sécurité sociale d’assurance maladie, maternité, invalidité, décès et d’assurance vieillesse de base (retraite du régime général ou du régime de protection sociale agricole) 

    • Contribution au Fonds national d’aide au logement (Fnal) 

    • Cotisations d’allocations familiales

    • Contribution solidarité autonomie (CSA)

    • Cotisations patronales de retraite complémentaire légalement obligatoires

    • Contribution patronale d’assurance chômage

    • Cotisations accidents du travail et maladies professionnelles (la réduction ne peut pas dépasser 0,55 % de la rémunération)

    Principe de base

    Le montant de la réduction est égal au total de la rémunération brute annuelle multiplié par un coefficient.

    À savoir

    L’Urssaf fournit automatiquement les taux de cotisations et le coefficient permettant de calculer la réduction.

    Quels sont les éléments de rémunération pris en compte ?

    L’assiette de base pour le calcul englobe tous les éléments de rémunération, en espèces ou en nature.

    Sont pris en compte les éléments suivants  : salaire, primes dont prime de partage de la valeur (PPV), gratifications, rémunération des heures supplémentaires ou complémentaires, rémunérations versées sur le compte épargne-temps (CET), indemnités compensatrices de congés payés et de préavis, pourboires.

    À noter

    Les remboursements de frais professionnels sont exclus de la rémunération prise en compte.

    Comment prendre en compte le temps de travail ?

    Le calcul du temps de travail s’effectue en nombre d’heures annuelles de la façon suivante : [nombre d’heures travaillées par semaine *52/12]

    Pour un contrat à temps partiel, le plafond de revenu est diminué en proportion de la durée de travail.

    Exemple

    Pour un temps de travail à 80 % , le salaire brut ouvre droit à la réduction s’il est égal à 80 % de 2 882,88 €

    Un simulateur automatique pour vous aider

    Pour vous aider à calculer le montant de la réduction, vous pouvez utiliser le simulateur de l’Urssaf :

  • Calculer la réduction générale des cotisations sociales patronales
  • À noter

    Si vous souhaitez connaître comment s’effectue le calcul du coefficient de réduction, vous pouvez consulter notre complément d’information suivant :

    Calcul du coefficient de réduction appliqué à la rémunération

    Si vous souhaitez vérifier le calcul du coefficient de réduction, voici les éléments permettant de l’effectuer.

    En fonction du nombre de salariés de votre entreprise, le calcul est différent.

    Le montant du coefficient de réduction est déterminé selon la formule suivante :

    (Taux de réduction/0,6) x [(1,6 x 21 621,60 € (montant du Smic annuel brut) / rémunération annuelle brute) -1]

    soit ( 0,3193 / 0,6) x [(1,6 x 21 621,60 € / rémunération annuelle brute du salarié) – 1].

    Le taux de réduction est fixé à 0,3193 .

    Le coefficient est ensuite réparti sur les cotisations versées aux institutions de retraite complémentaire (IRC), d’une part, et sur les cotisations versées à l’Urssaf, d’autre part.

    Ce calcul s’applique sur les rémunérations des périodes d’emploi courant à compter du 1er mai 2025.

    Attention

    Le coefficient de réduction sur les cotisations versées aux IRC ne doit pas dépasser 6,01 % .

    Le calcul du temps de travail s’effectue en nombre d’heures annuelles de la façon suivante : [nombre d’heures travaillées par semaine *52/12]

    Vous trouvez des  exemples de calcul sur le site de l’Urssaf .

    Rappel

    Le taux du  Fnal  applicable est de 0,1 % . Le taux de l’assurance chômage est de 4,05 % avec ou sans  bonus ou malus , jusqu’au 30 avril. Il passe à 4 % à partir du 1er mai 2025.

      Le montant du coefficient de réduction est déterminé selon la formule suivante :

      (Taux de réduction/0,6) x [(1,6 x montant du Smic annuel brut / rémunération annuelle brute) -1)]

      soit ( 0,3233 / 0,6) x [(1,6 x 21 621,60 € / rémunération annuelle brute du salarié) – 1].

      Le taux de réduction est égal à 0,3233 .

      Le coefficient est ensuite réparti sur les cotisations versées aux institutions de retraite complémentaire (IRC), d’une part, et sur les cotisations versées à l’Urssaf, d’autre part.

      Ce calcul s’applique sur les rémunérations des périodes d’emploi courant à compter du 1er mai 2025.

      Attention

      Le coefficient de réduction sur les cotisations versées aux IRC ne doit pas dépasser 6,01 % (valeur de 0,0601).

      Le calcul du temps de travail s’effectue en nombre d’heures annuelles de la façon suivante : [nombre d’heures travaillées par semaine *52/12]

      Vous trouvez des  exemples de calcul sur le site de l’Urssaf .

      Rappel

      Le taux du  Fnal  applicable est de 0,5 % .

      Le taux de l’assurance chômage est de 4,05 % avec ou sans  bonus ou malus  jusqu’au 30 avril, il passe à 4 % à partir du 1er mai 2025.

        Ce qui est cumulable

        La réduction générale des cotisations patronales peut être cumulée avec les allègements suivants :

        • Déduction patronale forfaitaire applicable au titre des heures supplémentaires ainsi qu’au titre des jours de repos rémunérés

        • Sous certaines conditions, avec l’exonération pour les employés d’aide à domicile. Il lest possible de bénéficier, pour un même salarié, au titre du même mois, de l’exonération prévue au titre de l’aide à domicile avec la réduction générale, lorsque ce salarié intervient alternativement auprès d’un public fragile et auprès d’un autre public

        • Taux réduit de cotisations d’allocations familiales

        • Taux réduit de cotisation maladie

        • Taux réduits de cotisations sociales appliqués aux journalistes professionnels, pigistes et assimilés

        • Taux réduits de cotisations d’assurance vieillesse appliqués aux VRP à cartes multiples et aux membres des professions médicales

        • Déduction forfaitaire spécifique pour frais professionnels

        Ce qui n’est pas cumulable

        Un employeur ne peut pas cumuler, pour un même salarié, la réduction générale de cotisations patronales avec d’autres exonérations, totales ou partielles, de cotisations patronales.

        À noter

        Un employeur qui a bénéficié sur une partie de l’année d’une exonération non cumulable avec la réduction “Fillon” pourra en bénéficier, mais seulement sur l’autre partie de l’année.

        Enfin elle n’est pas cumulable avec l’application de taux spécifiques, d’assiettes ou de montants forfaitaires de cotisations.

        Exemple

        C’est le cas des taux spécifiques aux artistes du spectacle qui ne sont pas cumulables avec la réduction.

        Pour obtenir la réduction générale “Fillon”, vous devez en faire la déclaration.

        Vous faites cette déclaration dans la DSN.

      • Déclaration sociale nominative (DSN)
      • Vous devez inscrire les salariés concernés, leur rémunération et la réduction de cotisations qui leur correspond.

        Votre organisme de recouvrement contrôle le calcul de réduction lorsqu’il reçoit votre déclaration.

        En cas de contrôle, vous devez fournir aux inspecteurs du recouvrement toutes les informations utiles à cette vérification.

      Réduction générale des cotisations patronales (ex-réduction Fillon)

      La réduction générale des cotisations patronales , appelée aussi zéro cotisations Urssaf ou anciennement réduction Fillon , permet à l’employeur de baisser le montant de ses cotisations patronales. Cet allègement concerne les salaires qui ne dépassent pas 2 882,88 € bruts par mois.

        Condition de montant de rémunération

        Il faut remplir la condition suivante : le salaire doit être inférieur à 1,6 fois le Smic brut.

        Un salaire est concerné s’il est dans l’un des cas suivants :

        • Son montant “horaire brut” est inférieur à 19,01 €

        • Son montant mensuel brut est inférieur à 2 882,88 €

        • Son montant annuel brut est inférieur à 34 595 €

        Assurance chômage

        Le principe est que toutes les rémunérations des salariés qui cotisent à l’assurance chômage sont concernées.

        Tous types de contrats

        Tous les salaires des employés qui ont un contrat de travail dans une entreprise sont concernés.

        Tous les types de contrats sont concernés, y compris ceux à temps partiel et tous les types de contrats en alternance.

        Le montant de la réduction est déduit sur les cotisations suivantes :

        • Cotisations de sécurité sociale d’assurance maladie, maternité, invalidité, décès et d’assurance vieillesse de base (retraite du régime général ou du régime de protection sociale agricole) 

        • Contribution au Fonds national d’aide au logement (Fnal) 

        • Cotisations d’allocations familiales

        • Contribution solidarité autonomie (CSA)

        • Cotisations patronales de retraite complémentaire légalement obligatoires

        • Contribution patronale d’assurance chômage

        • Cotisations accidents du travail et maladies professionnelles (la réduction ne peut pas dépasser 0,55 % de la rémunération)

        Principe de base

        Le montant de la réduction est égal au total de la rémunération brute annuelle multiplié par un coefficient.

        À savoir

        L’Urssaf fournit automatiquement les taux de cotisations et le coefficient permettant de calculer la réduction.

        Quels sont les éléments de rémunération pris en compte ?

        L’assiette de base pour le calcul englobe tous les éléments de rémunération, en espèces ou en nature.

        Sont pris en compte les éléments suivants  : salaire, primes dont prime de partage de la valeur (PPV), gratifications, rémunération des heures supplémentaires ou complémentaires, rémunérations versées sur le compte épargne-temps (CET), indemnités compensatrices de congés payés et de préavis, pourboires.

        À noter

        Les remboursements de frais professionnels sont exclus de la rémunération prise en compte.

        Comment prendre en compte le temps de travail ?

        Le calcul du temps de travail s’effectue en nombre d’heures annuelles de la façon suivante : [nombre d’heures travaillées par semaine *52/12]

        Pour un contrat à temps partiel, le plafond de revenu est diminué en proportion de la durée de travail.

        Exemple

        Pour un temps de travail à 80 % , le salaire brut ouvre droit à la réduction s’il est égal à 80 % de 2 882,88 €

        Un simulateur automatique pour vous aider

        Pour vous aider à calculer le montant de la réduction, vous pouvez utiliser le simulateur de l’Urssaf :

      • Calculer la réduction générale des cotisations sociales patronales
      • À noter

        Si vous souhaitez connaître comment s’effectue le calcul du coefficient de réduction, vous pouvez consulter notre complément d’information suivant :

        Calcul du coefficient de réduction appliqué à la rémunération

        Si vous souhaitez vérifier le calcul du coefficient de réduction, voici les éléments permettant de l’effectuer.

        En fonction du nombre de salariés de votre entreprise, le calcul est différent.

        Le montant du coefficient de réduction est déterminé selon la formule suivante :

        (Taux de réduction/0,6) x [(1,6 x 21 621,60 € (montant du Smic annuel brut) / rémunération annuelle brute) -1]

        soit ( 0,3193 / 0,6) x [(1,6 x 21 621,60 € / rémunération annuelle brute du salarié) – 1].

        Le taux de réduction est fixé à 0,3193 .

        Le coefficient est ensuite réparti sur les cotisations versées aux institutions de retraite complémentaire (IRC), d’une part, et sur les cotisations versées à l’Urssaf, d’autre part.

        Ce calcul s’applique sur les rémunérations des périodes d’emploi courant à compter du 1er mai 2025.

        Attention

        Le coefficient de réduction sur les cotisations versées aux IRC ne doit pas dépasser 6,01 % .

        Le calcul du temps de travail s’effectue en nombre d’heures annuelles de la façon suivante : [nombre d’heures travaillées par semaine *52/12]

        Vous trouvez des  exemples de calcul sur le site de l’Urssaf .

        Rappel

        Le taux du  Fnal  applicable est de 0,1 % . Le taux de l’assurance chômage est de 4,05 % avec ou sans  bonus ou malus , jusqu’au 30 avril. Il passe à 4 % à partir du 1er mai 2025.

          Le montant du coefficient de réduction est déterminé selon la formule suivante :

          (Taux de réduction/0,6) x [(1,6 x montant du Smic annuel brut / rémunération annuelle brute) -1)]

          soit ( 0,3233 / 0,6) x [(1,6 x 21 621,60 € / rémunération annuelle brute du salarié) – 1].

          Le taux de réduction est égal à 0,3233 .

          Le coefficient est ensuite réparti sur les cotisations versées aux institutions de retraite complémentaire (IRC), d’une part, et sur les cotisations versées à l’Urssaf, d’autre part.

          Ce calcul s’applique sur les rémunérations des périodes d’emploi courant à compter du 1er mai 2025.

          Attention

          Le coefficient de réduction sur les cotisations versées aux IRC ne doit pas dépasser 6,01 % (valeur de 0,0601).

          Le calcul du temps de travail s’effectue en nombre d’heures annuelles de la façon suivante : [nombre d’heures travaillées par semaine *52/12]

          Vous trouvez des  exemples de calcul sur le site de l’Urssaf .

          Rappel

          Le taux du  Fnal  applicable est de 0,5 % .

          Le taux de l’assurance chômage est de 4,05 % avec ou sans  bonus ou malus  jusqu’au 30 avril, il passe à 4 % à partir du 1er mai 2025.

            Ce qui est cumulable

            La réduction générale des cotisations patronales peut être cumulée avec les allègements suivants :

            • Déduction patronale forfaitaire applicable au titre des heures supplémentaires ainsi qu’au titre des jours de repos rémunérés

            • Sous certaines conditions, avec l’exonération pour les employés d’aide à domicile. Il lest possible de bénéficier, pour un même salarié, au titre du même mois, de l’exonération prévue au titre de l’aide à domicile avec la réduction générale, lorsque ce salarié intervient alternativement auprès d’un public fragile et auprès d’un autre public

            • Taux réduit de cotisations d’allocations familiales

            • Taux réduit de cotisation maladie

            • Taux réduits de cotisations sociales appliqués aux journalistes professionnels, pigistes et assimilés

            • Taux réduits de cotisations d’assurance vieillesse appliqués aux VRP à cartes multiples et aux membres des professions médicales

            • Déduction forfaitaire spécifique pour frais professionnels

            Ce qui n’est pas cumulable

            Un employeur ne peut pas cumuler, pour un même salarié, la réduction générale de cotisations patronales avec d’autres exonérations, totales ou partielles, de cotisations patronales.

            À noter

            Un employeur qui a bénéficié sur une partie de l’année d’une exonération non cumulable avec la réduction “Fillon” pourra en bénéficier, mais seulement sur l’autre partie de l’année.

            Enfin elle n’est pas cumulable avec l’application de taux spécifiques, d’assiettes ou de montants forfaitaires de cotisations.

            Exemple

            C’est le cas des taux spécifiques aux artistes du spectacle qui ne sont pas cumulables avec la réduction.

            Pour obtenir la réduction générale “Fillon”, vous devez en faire la déclaration.

            Vous faites cette déclaration dans la DSN.

          • Déclaration sociale nominative (DSN)
          • Vous devez inscrire les salariés concernés, leur rémunération et la réduction de cotisations qui leur correspond.

            Votre organisme de recouvrement contrôle le calcul de réduction lorsqu’il reçoit votre déclaration.

            En cas de contrôle, vous devez fournir aux inspecteurs du recouvrement toutes les informations utiles à cette vérification.

          Réduction générale des cotisations patronales (ex-réduction Fillon)

          La réduction générale des cotisations patronales , appelée aussi zéro cotisations Urssaf ou anciennement réduction Fillon , permet à l’employeur de baisser le montant de ses cotisations patronales. Cet allègement concerne les salaires qui ne dépassent pas 2 882,88 € bruts par mois.

            Condition de montant de rémunération

            Il faut remplir la condition suivante : le salaire doit être inférieur à 1,6 fois le Smic brut.

            Un salaire est concerné s’il est dans l’un des cas suivants :

            • Son montant “horaire brut” est inférieur à 19,01 €

            • Son montant mensuel brut est inférieur à 2 882,88 €

            • Son montant annuel brut est inférieur à 34 595 €

            Assurance chômage

            Le principe est que toutes les rémunérations des salariés qui cotisent à l’assurance chômage sont concernées.

            Tous types de contrats

            Tous les salaires des employés qui ont un contrat de travail dans une entreprise sont concernés.

            Tous les types de contrats sont concernés, y compris ceux à temps partiel et tous les types de contrats en alternance.

            Le montant de la réduction est déduit sur les cotisations suivantes :

            • Cotisations de sécurité sociale d’assurance maladie, maternité, invalidité, décès et d’assurance vieillesse de base (retraite du régime général ou du régime de protection sociale agricole) 

            • Contribution au Fonds national d’aide au logement (Fnal) 

            • Cotisations d’allocations familiales

            • Contribution solidarité autonomie (CSA)

            • Cotisations patronales de retraite complémentaire légalement obligatoires

            • Contribution patronale d’assurance chômage

            • Cotisations accidents du travail et maladies professionnelles (la réduction ne peut pas dépasser 0,55 % de la rémunération)

            Principe de base

            Le montant de la réduction est égal au total de la rémunération brute annuelle multiplié par un coefficient.

            À savoir

            L’Urssaf fournit automatiquement les taux de cotisations et le coefficient permettant de calculer la réduction.

            Quels sont les éléments de rémunération pris en compte ?

            L’assiette de base pour le calcul englobe tous les éléments de rémunération, en espèces ou en nature.

            Sont pris en compte les éléments suivants  : salaire, primes dont prime de partage de la valeur (PPV), gratifications, rémunération des heures supplémentaires ou complémentaires, rémunérations versées sur le compte épargne-temps (CET), indemnités compensatrices de congés payés et de préavis, pourboires.

            À noter

            Les remboursements de frais professionnels sont exclus de la rémunération prise en compte.

            Comment prendre en compte le temps de travail ?

            Le calcul du temps de travail s’effectue en nombre d’heures annuelles de la façon suivante : [nombre d’heures travaillées par semaine *52/12]

            Pour un contrat à temps partiel, le plafond de revenu est diminué en proportion de la durée de travail.

            Exemple

            Pour un temps de travail à 80 % , le salaire brut ouvre droit à la réduction s’il est égal à 80 % de 2 882,88 €

            Un simulateur automatique pour vous aider

            Pour vous aider à calculer le montant de la réduction, vous pouvez utiliser le simulateur de l’Urssaf :

          • Calculer la réduction générale des cotisations sociales patronales
          • À noter

            Si vous souhaitez connaître comment s’effectue le calcul du coefficient de réduction, vous pouvez consulter notre complément d’information suivant :

            Calcul du coefficient de réduction appliqué à la rémunération

            Si vous souhaitez vérifier le calcul du coefficient de réduction, voici les éléments permettant de l’effectuer.

            En fonction du nombre de salariés de votre entreprise, le calcul est différent.

            Le montant du coefficient de réduction est déterminé selon la formule suivante :

            (Taux de réduction/0,6) x [(1,6 x 21 621,60 € (montant du Smic annuel brut) / rémunération annuelle brute) -1]

            soit ( 0,3193 / 0,6) x [(1,6 x 21 621,60 € / rémunération annuelle brute du salarié) – 1].

            Le taux de réduction est fixé à 0,3193 .

            Le coefficient est ensuite réparti sur les cotisations versées aux institutions de retraite complémentaire (IRC), d’une part, et sur les cotisations versées à l’Urssaf, d’autre part.

            Ce calcul s’applique sur les rémunérations des périodes d’emploi courant à compter du 1er mai 2025.

            Attention

            Le coefficient de réduction sur les cotisations versées aux IRC ne doit pas dépasser 6,01 % .

            Le calcul du temps de travail s’effectue en nombre d’heures annuelles de la façon suivante : [nombre d’heures travaillées par semaine *52/12]

            Vous trouvez des  exemples de calcul sur le site de l’Urssaf .

            Rappel

            Le taux du  Fnal  applicable est de 0,1 % . Le taux de l’assurance chômage est de 4,05 % avec ou sans  bonus ou malus , jusqu’au 30 avril. Il passe à 4 % à partir du 1er mai 2025.

              Le montant du coefficient de réduction est déterminé selon la formule suivante :

              (Taux de réduction/0,6) x [(1,6 x montant du Smic annuel brut / rémunération annuelle brute) -1)]

              soit ( 0,3233 / 0,6) x [(1,6 x 21 621,60 € / rémunération annuelle brute du salarié) – 1].

              Le taux de réduction est égal à 0,3233 .

              Le coefficient est ensuite réparti sur les cotisations versées aux institutions de retraite complémentaire (IRC), d’une part, et sur les cotisations versées à l’Urssaf, d’autre part.

              Ce calcul s’applique sur les rémunérations des périodes d’emploi courant à compter du 1er mai 2025.

              Attention

              Le coefficient de réduction sur les cotisations versées aux IRC ne doit pas dépasser 6,01 % (valeur de 0,0601).

              Le calcul du temps de travail s’effectue en nombre d’heures annuelles de la façon suivante : [nombre d’heures travaillées par semaine *52/12]

              Vous trouvez des  exemples de calcul sur le site de l’Urssaf .

              Rappel

              Le taux du  Fnal  applicable est de 0,5 % .

              Le taux de l’assurance chômage est de 4,05 % avec ou sans  bonus ou malus  jusqu’au 30 avril, il passe à 4 % à partir du 1er mai 2025.

                Ce qui est cumulable

                La réduction générale des cotisations patronales peut être cumulée avec les allègements suivants :

                • Déduction patronale forfaitaire applicable au titre des heures supplémentaires ainsi qu’au titre des jours de repos rémunérés

                • Sous certaines conditions, avec l’exonération pour les employés d’aide à domicile. Il lest possible de bénéficier, pour un même salarié, au titre du même mois, de l’exonération prévue au titre de l’aide à domicile avec la réduction générale, lorsque ce salarié intervient alternativement auprès d’un public fragile et auprès d’un autre public

                • Taux réduit de cotisations d’allocations familiales

                • Taux réduit de cotisation maladie

                • Taux réduits de cotisations sociales appliqués aux journalistes professionnels, pigistes et assimilés

                • Taux réduits de cotisations d’assurance vieillesse appliqués aux VRP à cartes multiples et aux membres des professions médicales

                • Déduction forfaitaire spécifique pour frais professionnels

                Ce qui n’est pas cumulable

                Un employeur ne peut pas cumuler, pour un même salarié, la réduction générale de cotisations patronales avec d’autres exonérations, totales ou partielles, de cotisations patronales.

                À noter

                Un employeur qui a bénéficié sur une partie de l’année d’une exonération non cumulable avec la réduction “Fillon” pourra en bénéficier, mais seulement sur l’autre partie de l’année.

                Enfin elle n’est pas cumulable avec l’application de taux spécifiques, d’assiettes ou de montants forfaitaires de cotisations.

                Exemple

                C’est le cas des taux spécifiques aux artistes du spectacle qui ne sont pas cumulables avec la réduction.

                Pour obtenir la réduction générale “Fillon”, vous devez en faire la déclaration.

                Vous faites cette déclaration dans la DSN.

              • Déclaration sociale nominative (DSN)
              • Vous devez inscrire les salariés concernés, leur rémunération et la réduction de cotisations qui leur correspond.

                Votre organisme de recouvrement contrôle le calcul de réduction lorsqu’il reçoit votre déclaration.

                En cas de contrôle, vous devez fournir aux inspecteurs du recouvrement toutes les informations utiles à cette vérification.

              Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial créé par délibération de l’Assemblée de Corse le 23 octobre 1992, l’ADEC est l’outil de la mise en œuvre de la politique économique de la Collectivité de Corse.

              Présidée par un Conseiller Exécutif désigné par le Président du Conseil Exécutif de Corse, cette agence, dont le Conseil d’Administration est composé d’élus de toutes les sensibilités politiques et de nombreux représentants de la société civile, se veut plus qu’un simple centre d’instruction des dossiers d’aides aux entreprises.

              https://www.adec.corsica/

              La Communauté de Communes de l’Alta Rocca exerce la compétence de développement économique et notamment :

              • L’aménagement, l’entretien et la gestion de zone d’activité industrielle commerciale tertiaire artisanale, ou touristique d’intérêt communautaire;
              • La réalisation d’étude à caractère économique et touristique ;
              • Coopération avec l’ensemble des partenaires compétents visant à conforter le tissu économique ;

                https://www.alta-rocca.com