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Violences physiques ou psychologiques

Une personne vous a volontairement blessé en vous frappant ou en ayant un comportement agressif et hostile ? Il s’agit de violences. Si vous êtes victime ou témoin de tels agissements, vous pouvez faire un signalement aux autorités compétentes. En tant que victime, vous pouvez déposer plainte et vous constituer partie civile pour obtenir la condamnation de l’auteur des faits et une indemnisation. Nous vous présentons les étapes à suivre.

Attention

Si vous êtes victime de violences conjugales ou de  violences sexuelles , des organismes dédiés peuvent vous écouter et vous venir en aide.

    Les violences physiques et psychologiques sont des .

    Elles sont punies de la même manière même si les conséquences qu’elles entraînent sont distinctes :

    • Les violences physiques entraînent une atteinte à votre intégrité physique (blessures, handicap, etc.)

    • Les violences psychologiques causent une atteinte à votre intégrité psychique (choc émotif, perte de confiance en soi, perturbations psychologiques, etc.).

    Les violences physiques et psychologiques peuvent notamment prendre la forme de :

    • Coups avec la main, le pied, le poing, un objet

    • Morsure

    • Privation volontaire de soins (particulièrement sur une personne âgée ou sur un mineur)

    • Insultes et humiliations

    • Dénigrement.

    Pour que les violences volontaires soient retenues, l’auteur des faits doit avoir l’intention de vous blesser, même s’il n’agit pas avec préméditation.

    À la suite de violences physiques ou psychologiques, vous pouvez prévenir les secours si vous avez besoin d’aide.

    Pour que l’auteur des violences puisse être poursuivi, vous devez rassembler un maximum de preuves.

    Comment prévenir les secours lors d’un acte de violences ?

    En cas d’urgence, vous pouvez prévenir les secours (Police Secours, Samu, etc.), que vous soyez une personne majeure ou mineure, une victime ou un témoin.

    Des particularités existent si vous êtes sourd ou victime de violences par un membre de votre famille (parent, conjoint, enfant, etc.).

    Où s’adresser ?

    Police secours – 17 (par téléphone)

    Par téléphone

    Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

    Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

    Un appel sur ces numéros est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

    Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

    À savoir

    Les services d’urgence utilisent un numéro unique, le 0 800 112 112, pour rappeler les personnes ayant contacté les secours.

    Ce numéro est gratuit : le fait de décrocher ne vous sera pas facturé, ni surtaxé. Il n’y a aucun risque à répondre à cet appel, ce n’est pas un spam.

    Pour ne pas être surpris s’il s’affiche sur votre écran de téléphone, vous pouvez l’ajouter au répertoire de votre smartphone sous l’appellation «  Services d’urgence  ». Vous saurez ainsi que vous pouvez répondre en toute confiance.

    Si vous êtes victime ou témoin de faits de violences conjugales, sexuelles ou sexistes, une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un agent de police.

    À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

    Si vous êtes sourd ou malentendant, vous pouvez contacter gratuitement le 114.

    Ce service fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

    Il a pour but de faire intervenir les secours.

    Il est possible de joindre le 114 depuis :

    • Un ordinateur en allant sur www.urgence114.fr

    • Un smartphone avec l’application « urgence 114 » téléchargeable sur Apple et Google Play.

    Le 114 est ainsi accessible par visio, tchat, SMS et images.

    Pour pouvoir faire intervenir rapidement les secours, le 114 a besoin de votre nom, de votre adresse précise et du motif de l’appel.

    À savoir

    Les services d’urgence utilisent un numéro unique, le 0 800 112 112, pour rappeler les personnes ayant contacté les secours.

    Ce numéro est gratuit : le fait de décrocher ne vous sera pas facturé, ni surtaxé. Il n’y a aucun risque à répondre à cet appel, ce n’est pas un spam.

    Pour ne pas être surpris s’il s’affiche sur votre écran de téléphone, vous pouvez l’ajouter au répertoire de votre smartphone sous l’appellation «  Services d’urgence  ». Vous saurez ainsi que vous pouvez répondre en toute confiance.

    Si vous êtes victime ou témoin de faits de violences conjugales, sexuelles ou sexistes, une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un agent de police.

    À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

    Où s’adresser ?

    Police secours – 17 (par téléphone)

    Par téléphone

    Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

    Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

    Un appel sur ces numéros est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

    Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

    À savoir

    Les services d’urgence utilisent un numéro unique, le 0 800 112 112, pour rappeler les personnes ayant contacté les secours.

    Ce numéro est gratuit : le fait de décrocher ne vous sera pas facturé, ni surtaxé. Il n’y a aucun risque à répondre à cet appel, ce n’est pas un spam.

    Pour ne pas être surpris s’il s’affiche sur votre écran de téléphone, vous pouvez l’ajouter au répertoire de votre smartphone sous l’appellation «  Services d’urgence  ». Vous saurez ainsi que vous pouvez répondre en toute confiance.

    Si vous êtes victime ou témoin de faits de violences conjugales, sexuelles ou sexistes, une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un agent de police.

    À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

    Si vous êtes dans l’incapacité de parler et donc d’appeler (exemple : vous êtes victime de violences de la part de votre concubin qui est dans la même pièce que vous), vous pouvez envoyer un SMS gratuitement au 114.

    Vous communiquerez alors uniquement par écrit avec votre correspondant.

    Ce service fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

    Pour pouvoir faire intervenir rapidement les secours, le 114 a besoin de votre nom, de votre adresse précise et du motif de l’appel.

    À savoir

    Les services d’urgence utilisent un numéro unique, le 0 800 112 112, pour rappeler les personnes ayant contacté les secours.

    Ce numéro est gratuit : le fait de décrocher ne vous sera pas facturé, ni surtaxé. Il n’y a aucun risque à répondre à cet appel, ce n’est pas un spam.

    Pour ne pas être surpris s’il s’affiche sur votre écran de téléphone, vous pouvez l’ajouter au répertoire de votre smartphone sous l’appellation «  Services d’urgence  ». Vous saurez ainsi que vous pouvez répondre en toute confiance.

    Si vous êtes victime ou témoin de faits de violences conjugales, sexuelles ou sexistes, une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un agent de police.

    À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

      Quelles preuves réunir à la suite d’un acte de violence ?

      Les violences physiques et psychologiques peuvent être prouvées par tout moyen.

      Vous pouvez démontrer que vous avez subi des violences en rassemblant plusieurs éléments, dont les suivants :

      • Photographies des blessures, des objets endommagés, etc.

      • Certificats médicaux d’un médecin, d’un psychologue, etc.

      • Compte-rendu d’une unité médico-judiciaire

      • Échanges avec l’auteur des faits (mail, SMS, etc.)

      • Enregistrements audios ou vidéos

      • Mains courantes ou plaintes antérieures.

      Toutes ces preuves peuvent vous servir si vous signalez les faits et/ou que vous déposez plainte.

      Il est nécessaire que ces éléments soient le plus précis possible : ils doivent être datés.

      Les violences sur mineur peuvent être signalées au service national d’accueil téléphonique de l’enfance en danger (SNATED). Ce service est ouvert à toute personne (majeure ou mineure).

      Où s’adresser ?

      Enfance en danger – 119

      Numéro d’appel destiné à tout enfant ou adolescent victime de violences ou à toute personne préoccupée par une situation d’enfant en danger ou en risque de l’être.

      Par téléphone

      119 (appel gratuit et confidentiel)

      24h/24 et 7 jours/7

      Un appel sur ce numéro est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

      Sur le site www.allo119.gouv.fr

       Tchat en temps réel  destiné aux moins de 21 ans (7 jours/7 de15 h à 21 h)

       Dispositif en langue des signes française  pour les personnes sourdes et malentendantes

      Cette plateforme est ouverte du lundi au vendredi de 8 h 30 à 19 h et le samedi de 9 h à 12 h.

       Formulaire de recueil en ligne  pour déposer une situation si vous êtes adulte

      Les agents du SNATED vous mettent en contact avec un professionnel de l’enfance. Ce professionnel évalue la situation et vous apporte son aide.

      S’il considère que le mineur est en danger, le SNATED prévient la cellule de recueil, d’évaluation et de traitement des informations préoccupantes (CRIP).

      Les agents du 119 peuvent prévenir les secours (Police Secours, Samu, etc.). Dans ce cas, la CRIP en est informée.

      Attention

      Les témoins de violences faites à un mineur doivent obligatoirement alerter le SNATED, la cellule de recueil, d’évaluation et de traitement des informations préoccupantes (CRIP) ou le procureur de la République.

      En tant que victime de violences physiques ou psychologiques, vous pouvez déposer plainte contre l’auteur des faits.

      À savoir

      Au moment du dépôt de plainte, vous pouvez vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts. Si vous êtes mineur, ce sont vos représentants légaux ou un administrateur ad hoc qui doivent le faire à votre place. Si vous ne vous êtes pas constitué partie civile lors de la plainte, vous pouvez le faire tout au long de la procédure, jusqu’au jour de l’audience.

      Pour porter plainte, vous devez vous rendre au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie de votre choix. Vous pouvez également adresser un courrier au procureur de la République du lieu où les faits se sont produits.

      Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

      Où s’adresser ?

       Commissariat 

      Où s’adresser ?

       Gendarmerie 

      La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

        Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

        Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

        Où s’adresser ?

         Tribunal judiciaire 

        Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

        • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

        • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

        • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

        • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

        • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

        • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats…

        Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

        Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception (de préférence), par lettre simple ou par lettre suivie.

        Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

        Dans tous les cas, un récépissé vous est transmis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

        La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal. Toutefois, vous pouvez obtenir l’assistance d’un avocat si vous le souhaitez.

        À noter

        Si vous n’avez pas les ressources financières suffisantes pour régler ce professionnel, vous pouvez éventuellement demander l’aide juridictionnelle.

        L’auteur des violences peut être condamné à une peine principale et à des peines complémentaires. Il peut aussi lui être ordonné d’indemniser la victime.

        Quelles sont les peines encourues par l’auteur des violences ?

        Les peines auxquelles l’auteur des faits peut être condamné ne sont pas les mêmes si la victime est majeure ou mineure.

        Peines principales

        La gravité des sanctions dépend de l’importance des blessures que vous avez subies.

        Peines encourues en fonction du préjudice subi

        Dommage subi par la victime

        Peine encourue

        Aucune lésion ou blessure

        750 € d’amende

        Incapacité totale de travail (ITT) d’une durée inférieure ou égale à 8 jours

        1 500 € d’amende ( 3 000 € en cas de récidive)

        ITT de plus de 8 jours

        3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende

        Mutilation ou infirmité permanente

        10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

        Mort (l’auteur des coups n’a pas eu l’intention de tuer)

        15 ans de réclusion criminelle

        À savoir

        Lorsque l’auteur des violences a une intention de tuer, ces faits peuvent être qualifiés de meurtre, d’assassinat, de tentative de meurtre ou d’assassinat.

        Les peines encourues sont plus élevées lorsque les violences ont été commises :

        • Sur un mineur de moins de 15 ans

        • Sur une personne d’une particulière vulnérabilité en raison de son âge, d’une maladie, d’un handicap physique ou psychologique, d’un état de grossesse, etc.

        • Sur un ascendant (père, mère, etc.)

        • Sur un magistrat, un juré, un avocat, un notaire, un policier, un gendarme, etc.

        • Sur un enseignant ou tout membre des personnels travaillant dans les établissements d’enseignement scolaire

        • Sur un conjoint, un partenaire de Pacs ou un concubin

        • Sur son enfant

        • Sur un témoin, une victime ou une partie civile

        • Avec l’usage ou la menace d’une arme

        • Par une personne en état d’ébriété ou sous l’emprise de drogues.

        Dans ces circonstances, l’auteur des violences encourt une peine allant de 3 d’emprisonnement et 45 000 € à 20 ans de réclusion criminelle.

        Peines complémentaires

        En plus de la peine principale, l’auteur des faits encourt des peines complémentaires. Il peut notamment s’agir des sanctions suivantes :

        • Interdiction d’exercer l’activité professionnelle à l’occasion de laquelle l’infraction a été commise

        • Interdiction de détenir ou de porter une arme, pour une durée de 5 ans ou plus

        • Confiscation de l’objet qui a servi à commettre l’infraction

        • Confiscation de l’animal qui a servi à commettre l’infraction.

        À noter

        D’autres peines complémentaires sont encourues en cas de violences conjugales ou de violences sexuelles.

          L’auteur des faits n’encourt pas les mêmes peines si les violences ont été commises sur un mineur de moins de 15 ans que si elles ont eu lieu sur un mineur de 15 ans et plus.

          Peines principales

          La gravité de la sanction pénale dépend du type de préjudice que vous avez subi.

          Peines encourues en fonction du préjudice subi

          Préjudices subis

          Violences par un tiers

          Violences par un parent ou une personne ayant autorité sur vous

          Violences habituelles

          Incapacité de travail inférieure inférieure ou égale à 8 jours

          3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende

          5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende

          Jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende

          ITTsupérieure à 8 jours

          5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende

          10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

          Jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

          ouinfirmité permanente

          15 ans de réclusion criminelle

          20 ans de réclusion criminelle

          Jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle

          Mort sans intention de la donner

          20 ans de réclusion criminelle

          30 ans de réclusion criminelle

          Jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle

          À savoir

          Ces peines peuvent être plus élevées lorsque les violences ont été commises avec une ou plusieurs autres circonstances aggravantes (exemple : violences commises sur un mineur de moins de 15 ans, par une personne en état d’ivresse).

          Peines complémentaires

          Les personnes reconnues coupables de ces infractions peuvent aussi encourir des peines complémentaires (par exemple : retrait de l’autorité parentale).

            Peines principales

            La gravité de la sanction pénale dépend du type de préjudice que vous avez subi.

            Peines encourues en fonction des circonstances dans lesquelles les violences ont été commises

            Préjudices subis

            Violences par un tiers

            Violences par un parent ou une personne ayant autorité vous

            Incapacité de travail inférieure (ITT) inférieure à 8 jours

            750 € d’amende

            3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende

            Jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende

            ITT supérieureà 8 jours

            3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende

            5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende

            Jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

            Mutilation ou infirmité permanente

            10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

            15 ans de réclusion criminelle

            Jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle

            Mort sans intention de la donner

            20 ans de réclusion criminelle

            30 ans de réclusion criminelle

            Jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle

            Peines complémentaires

            Les personnes reconnues coupables de ces infractions peuvent aussi encourir des peines complémentaires (par exemple : retrait de l’autorité parentale).

                Comment se passe l’indemnisation des victimes par l’auteur des violences ?

                Vous pouvez obtenir une indemnisation de la part de l’auteur des faits si vous vous êtes constitué partie civile.

                Rappel

                Si vous êtes mineur, vous ne pouvez pas vous constituer partie civile seul. Ce sont vos représentants légaux ou un administrateur ad hoc qui doivent le faire à votre place.

                Si le tribunal condamne l’auteur des violences au versement de dommages et intérêts, il doit vous indemniser dans les conditions prévues par le jugement.

                S’il ne peut pas vous indemniser complètement, vous avez la possibilité de saisir la  commission d’indemnisation des victimes d’infractions (Civi) .

                S’il refuse de vous indemniser, vous pouvez  faire une demande auprès du Service d’aide au recouvrement des victimes d’infractions (Sarvi) .

              • Pour obtenir de l’aide en tant que victime de violences physiques ou psychologiques :
                116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                Ce service permet aux victimes d’infractions (hors atteintes aux biens sur internet) d’être écoutées et dirigées vers un réseau associatif et/ou tout professionnel spécialisé dans la protection des victimes.

                En France métropolitaine

                116 006

                Appel gratuit

                Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                Hors métropole (ou depuis l’étranger)

                + 33 (0)1 80 52 33 76

                Appel gratuit

                Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                Pour les personnes malentendantes

                Par mail :  victimes@116006.fr 

              • Pour obtenir de l’aide en tant que victime mineure ou témoin de violences faites à un mineur :
                Enfance en danger – 119

                Numéro d’appel destiné à tout enfant ou adolescent victime de violences ou à toute personne préoccupée par une situation d’enfant en danger ou en risque de l’être.

                Par téléphone

                119 (appel gratuit et confidentiel)

                24h/24 et 7 jours/7

                Un appel sur ce numéro est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

                Sur le site www.allo119.gouv.fr

                 Tchat en temps réel  destiné aux moins de 21 ans (7 jours/7 de15 h à 21 h)

                 Dispositif en langue des signes française  pour les personnes sourdes et malentendantes

                Cette plateforme est ouverte du lundi au vendredi de 8 h 30 à 19 h et le samedi de 9 h à 12 h.

                 Formulaire de recueil en ligne  pour déposer une situation si vous êtes adulte

              Violences physiques ou psychologiques

              Une personne vous a volontairement blessé en vous frappant ou en ayant un comportement agressif et hostile ? Il s’agit de violences. Si vous êtes victime ou témoin de tels agissements, vous pouvez faire un signalement aux autorités compétentes. En tant que victime, vous pouvez déposer plainte et vous constituer partie civile pour obtenir la condamnation de l’auteur des faits et une indemnisation. Nous vous présentons les étapes à suivre.

              Attention

              Si vous êtes victime de violences conjugales ou de  violences sexuelles , des organismes dédiés peuvent vous écouter et vous venir en aide.

                Les violences physiques et psychologiques sont des .

                Elles sont punies de la même manière même si les conséquences qu’elles entraînent sont distinctes :

                • Les violences physiques entraînent une atteinte à votre intégrité physique (blessures, handicap, etc.)

                • Les violences psychologiques causent une atteinte à votre intégrité psychique (choc émotif, perte de confiance en soi, perturbations psychologiques, etc.).

                Les violences physiques et psychologiques peuvent notamment prendre la forme de :

                • Coups avec la main, le pied, le poing, un objet

                • Morsure

                • Privation volontaire de soins (particulièrement sur une personne âgée ou sur un mineur)

                • Insultes et humiliations

                • Dénigrement.

                Pour que les violences volontaires soient retenues, l’auteur des faits doit avoir l’intention de vous blesser, même s’il n’agit pas avec préméditation.

                À la suite de violences physiques ou psychologiques, vous pouvez prévenir les secours si vous avez besoin d’aide.

                Pour que l’auteur des violences puisse être poursuivi, vous devez rassembler un maximum de preuves.

                Comment prévenir les secours lors d’un acte de violences ?

                En cas d’urgence, vous pouvez prévenir les secours (Police Secours, Samu, etc.), que vous soyez une personne majeure ou mineure, une victime ou un témoin.

                Des particularités existent si vous êtes sourd ou victime de violences par un membre de votre famille (parent, conjoint, enfant, etc.).

                Où s’adresser ?

                Police secours – 17 (par téléphone)

                Par téléphone

                Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

                Un appel sur ces numéros est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

                Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                À savoir

                Les services d’urgence utilisent un numéro unique, le 0 800 112 112, pour rappeler les personnes ayant contacté les secours.

                Ce numéro est gratuit : le fait de décrocher ne vous sera pas facturé, ni surtaxé. Il n’y a aucun risque à répondre à cet appel, ce n’est pas un spam.

                Pour ne pas être surpris s’il s’affiche sur votre écran de téléphone, vous pouvez l’ajouter au répertoire de votre smartphone sous l’appellation «  Services d’urgence  ». Vous saurez ainsi que vous pouvez répondre en toute confiance.

                Si vous êtes victime ou témoin de faits de violences conjugales, sexuelles ou sexistes, une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un agent de police.

                À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

                Si vous êtes sourd ou malentendant, vous pouvez contacter gratuitement le 114.

                Ce service fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

                Il a pour but de faire intervenir les secours.

                Il est possible de joindre le 114 depuis :

                • Un ordinateur en allant sur www.urgence114.fr

                • Un smartphone avec l’application « urgence 114 » téléchargeable sur Apple et Google Play.

                Le 114 est ainsi accessible par visio, tchat, SMS et images.

                Pour pouvoir faire intervenir rapidement les secours, le 114 a besoin de votre nom, de votre adresse précise et du motif de l’appel.

                À savoir

                Les services d’urgence utilisent un numéro unique, le 0 800 112 112, pour rappeler les personnes ayant contacté les secours.

                Ce numéro est gratuit : le fait de décrocher ne vous sera pas facturé, ni surtaxé. Il n’y a aucun risque à répondre à cet appel, ce n’est pas un spam.

                Pour ne pas être surpris s’il s’affiche sur votre écran de téléphone, vous pouvez l’ajouter au répertoire de votre smartphone sous l’appellation «  Services d’urgence  ». Vous saurez ainsi que vous pouvez répondre en toute confiance.

                Si vous êtes victime ou témoin de faits de violences conjugales, sexuelles ou sexistes, une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un agent de police.

                À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

                Où s’adresser ?

                Police secours – 17 (par téléphone)

                Par téléphone

                Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

                Un appel sur ces numéros est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

                Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                À savoir

                Les services d’urgence utilisent un numéro unique, le 0 800 112 112, pour rappeler les personnes ayant contacté les secours.

                Ce numéro est gratuit : le fait de décrocher ne vous sera pas facturé, ni surtaxé. Il n’y a aucun risque à répondre à cet appel, ce n’est pas un spam.

                Pour ne pas être surpris s’il s’affiche sur votre écran de téléphone, vous pouvez l’ajouter au répertoire de votre smartphone sous l’appellation «  Services d’urgence  ». Vous saurez ainsi que vous pouvez répondre en toute confiance.

                Si vous êtes victime ou témoin de faits de violences conjugales, sexuelles ou sexistes, une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un agent de police.

                À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

                Si vous êtes dans l’incapacité de parler et donc d’appeler (exemple : vous êtes victime de violences de la part de votre concubin qui est dans la même pièce que vous), vous pouvez envoyer un SMS gratuitement au 114.

                Vous communiquerez alors uniquement par écrit avec votre correspondant.

                Ce service fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

                Pour pouvoir faire intervenir rapidement les secours, le 114 a besoin de votre nom, de votre adresse précise et du motif de l’appel.

                À savoir

                Les services d’urgence utilisent un numéro unique, le 0 800 112 112, pour rappeler les personnes ayant contacté les secours.

                Ce numéro est gratuit : le fait de décrocher ne vous sera pas facturé, ni surtaxé. Il n’y a aucun risque à répondre à cet appel, ce n’est pas un spam.

                Pour ne pas être surpris s’il s’affiche sur votre écran de téléphone, vous pouvez l’ajouter au répertoire de votre smartphone sous l’appellation «  Services d’urgence  ». Vous saurez ainsi que vous pouvez répondre en toute confiance.

                Si vous êtes victime ou témoin de faits de violences conjugales, sexuelles ou sexistes, une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un agent de police.

                À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

                  Quelles preuves réunir à la suite d’un acte de violence ?

                  Les violences physiques et psychologiques peuvent être prouvées par tout moyen.

                  Vous pouvez démontrer que vous avez subi des violences en rassemblant plusieurs éléments, dont les suivants :

                  • Photographies des blessures, des objets endommagés, etc.

                  • Certificats médicaux d’un médecin, d’un psychologue, etc.

                  • Compte-rendu d’une unité médico-judiciaire

                  • Échanges avec l’auteur des faits (mail, SMS, etc.)

                  • Enregistrements audios ou vidéos

                  • Mains courantes ou plaintes antérieures.

                  Toutes ces preuves peuvent vous servir si vous signalez les faits et/ou que vous déposez plainte.

                  Il est nécessaire que ces éléments soient le plus précis possible : ils doivent être datés.

                  Les violences sur mineur peuvent être signalées au service national d’accueil téléphonique de l’enfance en danger (SNATED). Ce service est ouvert à toute personne (majeure ou mineure).

                  Où s’adresser ?

                  Enfance en danger – 119

                  Numéro d’appel destiné à tout enfant ou adolescent victime de violences ou à toute personne préoccupée par une situation d’enfant en danger ou en risque de l’être.

                  Par téléphone

                  119 (appel gratuit et confidentiel)

                  24h/24 et 7 jours/7

                  Un appel sur ce numéro est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

                  Sur le site www.allo119.gouv.fr

                   Tchat en temps réel  destiné aux moins de 21 ans (7 jours/7 de15 h à 21 h)

                   Dispositif en langue des signes française  pour les personnes sourdes et malentendantes

                  Cette plateforme est ouverte du lundi au vendredi de 8 h 30 à 19 h et le samedi de 9 h à 12 h.

                   Formulaire de recueil en ligne  pour déposer une situation si vous êtes adulte

                  Les agents du SNATED vous mettent en contact avec un professionnel de l’enfance. Ce professionnel évalue la situation et vous apporte son aide.

                  S’il considère que le mineur est en danger, le SNATED prévient la cellule de recueil, d’évaluation et de traitement des informations préoccupantes (CRIP).

                  Les agents du 119 peuvent prévenir les secours (Police Secours, Samu, etc.). Dans ce cas, la CRIP en est informée.

                  Attention

                  Les témoins de violences faites à un mineur doivent obligatoirement alerter le SNATED, la cellule de recueil, d’évaluation et de traitement des informations préoccupantes (CRIP) ou le procureur de la République.

                  En tant que victime de violences physiques ou psychologiques, vous pouvez déposer plainte contre l’auteur des faits.

                  À savoir

                  Au moment du dépôt de plainte, vous pouvez vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts. Si vous êtes mineur, ce sont vos représentants légaux ou un administrateur ad hoc qui doivent le faire à votre place. Si vous ne vous êtes pas constitué partie civile lors de la plainte, vous pouvez le faire tout au long de la procédure, jusqu’au jour de l’audience.

                  Pour porter plainte, vous devez vous rendre au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie de votre choix. Vous pouvez également adresser un courrier au procureur de la République du lieu où les faits se sont produits.

                  Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

                  Où s’adresser ?

                   Commissariat 

                  Où s’adresser ?

                   Gendarmerie 

                  La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                    Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

                    Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                    Où s’adresser ?

                     Tribunal judiciaire 

                    Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                    • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                    • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                    • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                    • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                    • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                    • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats…

                    Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                    Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception (de préférence), par lettre simple ou par lettre suivie.

                    Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                    Dans tous les cas, un récépissé vous est transmis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                    La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal. Toutefois, vous pouvez obtenir l’assistance d’un avocat si vous le souhaitez.

                    À noter

                    Si vous n’avez pas les ressources financières suffisantes pour régler ce professionnel, vous pouvez éventuellement demander l’aide juridictionnelle.

                    L’auteur des violences peut être condamné à une peine principale et à des peines complémentaires. Il peut aussi lui être ordonné d’indemniser la victime.

                    Quelles sont les peines encourues par l’auteur des violences ?

                    Les peines auxquelles l’auteur des faits peut être condamné ne sont pas les mêmes si la victime est majeure ou mineure.

                    Peines principales

                    La gravité des sanctions dépend de l’importance des blessures que vous avez subies.

                    Peines encourues en fonction du préjudice subi

                    Dommage subi par la victime

                    Peine encourue

                    Aucune lésion ou blessure

                    750 € d’amende

                    Incapacité totale de travail (ITT) d’une durée inférieure ou égale à 8 jours

                    1 500 € d’amende ( 3 000 € en cas de récidive)

                    ITT de plus de 8 jours

                    3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende

                    Mutilation ou infirmité permanente

                    10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

                    Mort (l’auteur des coups n’a pas eu l’intention de tuer)

                    15 ans de réclusion criminelle

                    À savoir

                    Lorsque l’auteur des violences a une intention de tuer, ces faits peuvent être qualifiés de meurtre, d’assassinat, de tentative de meurtre ou d’assassinat.

                    Les peines encourues sont plus élevées lorsque les violences ont été commises :

                    • Sur un mineur de moins de 15 ans

                    • Sur une personne d’une particulière vulnérabilité en raison de son âge, d’une maladie, d’un handicap physique ou psychologique, d’un état de grossesse, etc.

                    • Sur un ascendant (père, mère, etc.)

                    • Sur un magistrat, un juré, un avocat, un notaire, un policier, un gendarme, etc.

                    • Sur un enseignant ou tout membre des personnels travaillant dans les établissements d’enseignement scolaire

                    • Sur un conjoint, un partenaire de Pacs ou un concubin

                    • Sur son enfant

                    • Sur un témoin, une victime ou une partie civile

                    • Avec l’usage ou la menace d’une arme

                    • Par une personne en état d’ébriété ou sous l’emprise de drogues.

                    Dans ces circonstances, l’auteur des violences encourt une peine allant de 3 d’emprisonnement et 45 000 € à 20 ans de réclusion criminelle.

                    Peines complémentaires

                    En plus de la peine principale, l’auteur des faits encourt des peines complémentaires. Il peut notamment s’agir des sanctions suivantes :

                    • Interdiction d’exercer l’activité professionnelle à l’occasion de laquelle l’infraction a été commise

                    • Interdiction de détenir ou de porter une arme, pour une durée de 5 ans ou plus

                    • Confiscation de l’objet qui a servi à commettre l’infraction

                    • Confiscation de l’animal qui a servi à commettre l’infraction.

                    À noter

                    D’autres peines complémentaires sont encourues en cas de violences conjugales ou de violences sexuelles.

                      L’auteur des faits n’encourt pas les mêmes peines si les violences ont été commises sur un mineur de moins de 15 ans que si elles ont eu lieu sur un mineur de 15 ans et plus.

                      Peines principales

                      La gravité de la sanction pénale dépend du type de préjudice que vous avez subi.

                      Peines encourues en fonction du préjudice subi

                      Préjudices subis

                      Violences par un tiers

                      Violences par un parent ou une personne ayant autorité sur vous

                      Violences habituelles

                      Incapacité de travail inférieure inférieure ou égale à 8 jours

                      3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende

                      5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende

                      Jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende

                      ITTsupérieure à 8 jours

                      5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende

                      10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

                      Jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

                      ouinfirmité permanente

                      15 ans de réclusion criminelle

                      20 ans de réclusion criminelle

                      Jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle

                      Mort sans intention de la donner

                      20 ans de réclusion criminelle

                      30 ans de réclusion criminelle

                      Jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle

                      À savoir

                      Ces peines peuvent être plus élevées lorsque les violences ont été commises avec une ou plusieurs autres circonstances aggravantes (exemple : violences commises sur un mineur de moins de 15 ans, par une personne en état d’ivresse).

                      Peines complémentaires

                      Les personnes reconnues coupables de ces infractions peuvent aussi encourir des peines complémentaires (par exemple : retrait de l’autorité parentale).

                        Peines principales

                        La gravité de la sanction pénale dépend du type de préjudice que vous avez subi.

                        Peines encourues en fonction des circonstances dans lesquelles les violences ont été commises

                        Préjudices subis

                        Violences par un tiers

                        Violences par un parent ou une personne ayant autorité vous

                        Incapacité de travail inférieure (ITT) inférieure à 8 jours

                        750 € d’amende

                        3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende

                        Jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende

                        ITT supérieureà 8 jours

                        3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende

                        5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende

                        Jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

                        Mutilation ou infirmité permanente

                        10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

                        15 ans de réclusion criminelle

                        Jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle

                        Mort sans intention de la donner

                        20 ans de réclusion criminelle

                        30 ans de réclusion criminelle

                        Jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle

                        Peines complémentaires

                        Les personnes reconnues coupables de ces infractions peuvent aussi encourir des peines complémentaires (par exemple : retrait de l’autorité parentale).

                            Comment se passe l’indemnisation des victimes par l’auteur des violences ?

                            Vous pouvez obtenir une indemnisation de la part de l’auteur des faits si vous vous êtes constitué partie civile.

                            Rappel

                            Si vous êtes mineur, vous ne pouvez pas vous constituer partie civile seul. Ce sont vos représentants légaux ou un administrateur ad hoc qui doivent le faire à votre place.

                            Si le tribunal condamne l’auteur des violences au versement de dommages et intérêts, il doit vous indemniser dans les conditions prévues par le jugement.

                            S’il ne peut pas vous indemniser complètement, vous avez la possibilité de saisir la  commission d’indemnisation des victimes d’infractions (Civi) .

                            S’il refuse de vous indemniser, vous pouvez  faire une demande auprès du Service d’aide au recouvrement des victimes d’infractions (Sarvi) .

                          • Pour obtenir de l’aide en tant que victime de violences physiques ou psychologiques :
                            116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                            Ce service permet aux victimes d’infractions (hors atteintes aux biens sur internet) d’être écoutées et dirigées vers un réseau associatif et/ou tout professionnel spécialisé dans la protection des victimes.

                            En France métropolitaine

                            116 006

                            Appel gratuit

                            Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                            Hors métropole (ou depuis l’étranger)

                            + 33 (0)1 80 52 33 76

                            Appel gratuit

                            Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                            Pour les personnes malentendantes

                            Par mail :  victimes@116006.fr 

                          • Pour obtenir de l’aide en tant que victime mineure ou témoin de violences faites à un mineur :
                            Enfance en danger – 119

                            Numéro d’appel destiné à tout enfant ou adolescent victime de violences ou à toute personne préoccupée par une situation d’enfant en danger ou en risque de l’être.

                            Par téléphone

                            119 (appel gratuit et confidentiel)

                            24h/24 et 7 jours/7

                            Un appel sur ce numéro est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

                            Sur le site www.allo119.gouv.fr

                             Tchat en temps réel  destiné aux moins de 21 ans (7 jours/7 de15 h à 21 h)

                             Dispositif en langue des signes française  pour les personnes sourdes et malentendantes

                            Cette plateforme est ouverte du lundi au vendredi de 8 h 30 à 19 h et le samedi de 9 h à 12 h.

                             Formulaire de recueil en ligne  pour déposer une situation si vous êtes adulte

                          Violences physiques ou psychologiques

                          Une personne vous a volontairement blessé en vous frappant ou en ayant un comportement agressif et hostile ? Il s’agit de violences. Si vous êtes victime ou témoin de tels agissements, vous pouvez faire un signalement aux autorités compétentes. En tant que victime, vous pouvez déposer plainte et vous constituer partie civile pour obtenir la condamnation de l’auteur des faits et une indemnisation. Nous vous présentons les étapes à suivre.

                          Attention

                          Si vous êtes victime de violences conjugales ou de  violences sexuelles , des organismes dédiés peuvent vous écouter et vous venir en aide.

                            Les violences physiques et psychologiques sont des .

                            Elles sont punies de la même manière même si les conséquences qu’elles entraînent sont distinctes :

                            • Les violences physiques entraînent une atteinte à votre intégrité physique (blessures, handicap, etc.)

                            • Les violences psychologiques causent une atteinte à votre intégrité psychique (choc émotif, perte de confiance en soi, perturbations psychologiques, etc.).

                            Les violences physiques et psychologiques peuvent notamment prendre la forme de :

                            • Coups avec la main, le pied, le poing, un objet

                            • Morsure

                            • Privation volontaire de soins (particulièrement sur une personne âgée ou sur un mineur)

                            • Insultes et humiliations

                            • Dénigrement.

                            Pour que les violences volontaires soient retenues, l’auteur des faits doit avoir l’intention de vous blesser, même s’il n’agit pas avec préméditation.

                            À la suite de violences physiques ou psychologiques, vous pouvez prévenir les secours si vous avez besoin d’aide.

                            Pour que l’auteur des violences puisse être poursuivi, vous devez rassembler un maximum de preuves.

                            Comment prévenir les secours lors d’un acte de violences ?

                            En cas d’urgence, vous pouvez prévenir les secours (Police Secours, Samu, etc.), que vous soyez une personne majeure ou mineure, une victime ou un témoin.

                            Des particularités existent si vous êtes sourd ou victime de violences par un membre de votre famille (parent, conjoint, enfant, etc.).

                            Où s’adresser ?

                            Police secours – 17 (par téléphone)

                            Par téléphone

                            Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                            Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

                            Un appel sur ces numéros est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

                            Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                            À savoir

                            Les services d’urgence utilisent un numéro unique, le 0 800 112 112, pour rappeler les personnes ayant contacté les secours.

                            Ce numéro est gratuit : le fait de décrocher ne vous sera pas facturé, ni surtaxé. Il n’y a aucun risque à répondre à cet appel, ce n’est pas un spam.

                            Pour ne pas être surpris s’il s’affiche sur votre écran de téléphone, vous pouvez l’ajouter au répertoire de votre smartphone sous l’appellation «  Services d’urgence  ». Vous saurez ainsi que vous pouvez répondre en toute confiance.

                            Si vous êtes victime ou témoin de faits de violences conjugales, sexuelles ou sexistes, une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un agent de police.

                            À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

                            Si vous êtes sourd ou malentendant, vous pouvez contacter gratuitement le 114.

                            Ce service fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

                            Il a pour but de faire intervenir les secours.

                            Il est possible de joindre le 114 depuis :

                            • Un ordinateur en allant sur www.urgence114.fr

                            • Un smartphone avec l’application « urgence 114 » téléchargeable sur Apple et Google Play.

                            Le 114 est ainsi accessible par visio, tchat, SMS et images.

                            Pour pouvoir faire intervenir rapidement les secours, le 114 a besoin de votre nom, de votre adresse précise et du motif de l’appel.

                            À savoir

                            Les services d’urgence utilisent un numéro unique, le 0 800 112 112, pour rappeler les personnes ayant contacté les secours.

                            Ce numéro est gratuit : le fait de décrocher ne vous sera pas facturé, ni surtaxé. Il n’y a aucun risque à répondre à cet appel, ce n’est pas un spam.

                            Pour ne pas être surpris s’il s’affiche sur votre écran de téléphone, vous pouvez l’ajouter au répertoire de votre smartphone sous l’appellation «  Services d’urgence  ». Vous saurez ainsi que vous pouvez répondre en toute confiance.

                            Si vous êtes victime ou témoin de faits de violences conjugales, sexuelles ou sexistes, une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un agent de police.

                            À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

                            Où s’adresser ?

                            Police secours – 17 (par téléphone)

                            Par téléphone

                            Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                            Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

                            Un appel sur ces numéros est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

                            Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                            À savoir

                            Les services d’urgence utilisent un numéro unique, le 0 800 112 112, pour rappeler les personnes ayant contacté les secours.

                            Ce numéro est gratuit : le fait de décrocher ne vous sera pas facturé, ni surtaxé. Il n’y a aucun risque à répondre à cet appel, ce n’est pas un spam.

                            Pour ne pas être surpris s’il s’affiche sur votre écran de téléphone, vous pouvez l’ajouter au répertoire de votre smartphone sous l’appellation «  Services d’urgence  ». Vous saurez ainsi que vous pouvez répondre en toute confiance.

                            Si vous êtes victime ou témoin de faits de violences conjugales, sexuelles ou sexistes, une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un agent de police.

                            À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

                            Si vous êtes dans l’incapacité de parler et donc d’appeler (exemple : vous êtes victime de violences de la part de votre concubin qui est dans la même pièce que vous), vous pouvez envoyer un SMS gratuitement au 114.

                            Vous communiquerez alors uniquement par écrit avec votre correspondant.

                            Ce service fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

                            Pour pouvoir faire intervenir rapidement les secours, le 114 a besoin de votre nom, de votre adresse précise et du motif de l’appel.

                            À savoir

                            Les services d’urgence utilisent un numéro unique, le 0 800 112 112, pour rappeler les personnes ayant contacté les secours.

                            Ce numéro est gratuit : le fait de décrocher ne vous sera pas facturé, ni surtaxé. Il n’y a aucun risque à répondre à cet appel, ce n’est pas un spam.

                            Pour ne pas être surpris s’il s’affiche sur votre écran de téléphone, vous pouvez l’ajouter au répertoire de votre smartphone sous l’appellation «  Services d’urgence  ». Vous saurez ainsi que vous pouvez répondre en toute confiance.

                            Si vous êtes victime ou témoin de faits de violences conjugales, sexuelles ou sexistes, une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un agent de police.

                            À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

                              Quelles preuves réunir à la suite d’un acte de violence ?

                              Les violences physiques et psychologiques peuvent être prouvées par tout moyen.

                              Vous pouvez démontrer que vous avez subi des violences en rassemblant plusieurs éléments, dont les suivants :

                              • Photographies des blessures, des objets endommagés, etc.

                              • Certificats médicaux d’un médecin, d’un psychologue, etc.

                              • Compte-rendu d’une unité médico-judiciaire

                              • Échanges avec l’auteur des faits (mail, SMS, etc.)

                              • Enregistrements audios ou vidéos

                              • Mains courantes ou plaintes antérieures.

                              Toutes ces preuves peuvent vous servir si vous signalez les faits et/ou que vous déposez plainte.

                              Il est nécessaire que ces éléments soient le plus précis possible : ils doivent être datés.

                              Les violences sur mineur peuvent être signalées au service national d’accueil téléphonique de l’enfance en danger (SNATED). Ce service est ouvert à toute personne (majeure ou mineure).

                              Où s’adresser ?

                              Enfance en danger – 119

                              Numéro d’appel destiné à tout enfant ou adolescent victime de violences ou à toute personne préoccupée par une situation d’enfant en danger ou en risque de l’être.

                              Par téléphone

                              119 (appel gratuit et confidentiel)

                              24h/24 et 7 jours/7

                              Un appel sur ce numéro est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

                              Sur le site www.allo119.gouv.fr

                               Tchat en temps réel  destiné aux moins de 21 ans (7 jours/7 de15 h à 21 h)

                               Dispositif en langue des signes française  pour les personnes sourdes et malentendantes

                              Cette plateforme est ouverte du lundi au vendredi de 8 h 30 à 19 h et le samedi de 9 h à 12 h.

                               Formulaire de recueil en ligne  pour déposer une situation si vous êtes adulte

                              Les agents du SNATED vous mettent en contact avec un professionnel de l’enfance. Ce professionnel évalue la situation et vous apporte son aide.

                              S’il considère que le mineur est en danger, le SNATED prévient la cellule de recueil, d’évaluation et de traitement des informations préoccupantes (CRIP).

                              Les agents du 119 peuvent prévenir les secours (Police Secours, Samu, etc.). Dans ce cas, la CRIP en est informée.

                              Attention

                              Les témoins de violences faites à un mineur doivent obligatoirement alerter le SNATED, la cellule de recueil, d’évaluation et de traitement des informations préoccupantes (CRIP) ou le procureur de la République.

                              En tant que victime de violences physiques ou psychologiques, vous pouvez déposer plainte contre l’auteur des faits.

                              À savoir

                              Au moment du dépôt de plainte, vous pouvez vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts. Si vous êtes mineur, ce sont vos représentants légaux ou un administrateur ad hoc qui doivent le faire à votre place. Si vous ne vous êtes pas constitué partie civile lors de la plainte, vous pouvez le faire tout au long de la procédure, jusqu’au jour de l’audience.

                              Pour porter plainte, vous devez vous rendre au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie de votre choix. Vous pouvez également adresser un courrier au procureur de la République du lieu où les faits se sont produits.

                              Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

                              Où s’adresser ?

                               Commissariat 

                              Où s’adresser ?

                               Gendarmerie 

                              La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                                Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

                                Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                                Où s’adresser ?

                                 Tribunal judiciaire 

                                Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                                • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                                • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                                • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                                • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                                • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                                • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats…

                                Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                                Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception (de préférence), par lettre simple ou par lettre suivie.

                                Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                                Dans tous les cas, un récépissé vous est transmis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                                La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal. Toutefois, vous pouvez obtenir l’assistance d’un avocat si vous le souhaitez.

                                À noter

                                Si vous n’avez pas les ressources financières suffisantes pour régler ce professionnel, vous pouvez éventuellement demander l’aide juridictionnelle.

                                L’auteur des violences peut être condamné à une peine principale et à des peines complémentaires. Il peut aussi lui être ordonné d’indemniser la victime.

                                Quelles sont les peines encourues par l’auteur des violences ?

                                Les peines auxquelles l’auteur des faits peut être condamné ne sont pas les mêmes si la victime est majeure ou mineure.

                                Peines principales

                                La gravité des sanctions dépend de l’importance des blessures que vous avez subies.

                                Peines encourues en fonction du préjudice subi

                                Dommage subi par la victime

                                Peine encourue

                                Aucune lésion ou blessure

                                750 € d’amende

                                Incapacité totale de travail (ITT) d’une durée inférieure ou égale à 8 jours

                                1 500 € d’amende ( 3 000 € en cas de récidive)

                                ITT de plus de 8 jours

                                3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende

                                Mutilation ou infirmité permanente

                                10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

                                Mort (l’auteur des coups n’a pas eu l’intention de tuer)

                                15 ans de réclusion criminelle

                                À savoir

                                Lorsque l’auteur des violences a une intention de tuer, ces faits peuvent être qualifiés de meurtre, d’assassinat, de tentative de meurtre ou d’assassinat.

                                Les peines encourues sont plus élevées lorsque les violences ont été commises :

                                • Sur un mineur de moins de 15 ans

                                • Sur une personne d’une particulière vulnérabilité en raison de son âge, d’une maladie, d’un handicap physique ou psychologique, d’un état de grossesse, etc.

                                • Sur un ascendant (père, mère, etc.)

                                • Sur un magistrat, un juré, un avocat, un notaire, un policier, un gendarme, etc.

                                • Sur un enseignant ou tout membre des personnels travaillant dans les établissements d’enseignement scolaire

                                • Sur un conjoint, un partenaire de Pacs ou un concubin

                                • Sur son enfant

                                • Sur un témoin, une victime ou une partie civile

                                • Avec l’usage ou la menace d’une arme

                                • Par une personne en état d’ébriété ou sous l’emprise de drogues.

                                Dans ces circonstances, l’auteur des violences encourt une peine allant de 3 d’emprisonnement et 45 000 € à 20 ans de réclusion criminelle.

                                Peines complémentaires

                                En plus de la peine principale, l’auteur des faits encourt des peines complémentaires. Il peut notamment s’agir des sanctions suivantes :

                                • Interdiction d’exercer l’activité professionnelle à l’occasion de laquelle l’infraction a été commise

                                • Interdiction de détenir ou de porter une arme, pour une durée de 5 ans ou plus

                                • Confiscation de l’objet qui a servi à commettre l’infraction

                                • Confiscation de l’animal qui a servi à commettre l’infraction.

                                À noter

                                D’autres peines complémentaires sont encourues en cas de violences conjugales ou de violences sexuelles.

                                  L’auteur des faits n’encourt pas les mêmes peines si les violences ont été commises sur un mineur de moins de 15 ans que si elles ont eu lieu sur un mineur de 15 ans et plus.

                                  Peines principales

                                  La gravité de la sanction pénale dépend du type de préjudice que vous avez subi.

                                  Peines encourues en fonction du préjudice subi

                                  Préjudices subis

                                  Violences par un tiers

                                  Violences par un parent ou une personne ayant autorité sur vous

                                  Violences habituelles

                                  Incapacité de travail inférieure inférieure ou égale à 8 jours

                                  3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende

                                  5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende

                                  Jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende

                                  ITTsupérieure à 8 jours

                                  5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende

                                  10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

                                  Jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

                                  ouinfirmité permanente

                                  15 ans de réclusion criminelle

                                  20 ans de réclusion criminelle

                                  Jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle

                                  Mort sans intention de la donner

                                  20 ans de réclusion criminelle

                                  30 ans de réclusion criminelle

                                  Jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle

                                  À savoir

                                  Ces peines peuvent être plus élevées lorsque les violences ont été commises avec une ou plusieurs autres circonstances aggravantes (exemple : violences commises sur un mineur de moins de 15 ans, par une personne en état d’ivresse).

                                  Peines complémentaires

                                  Les personnes reconnues coupables de ces infractions peuvent aussi encourir des peines complémentaires (par exemple : retrait de l’autorité parentale).

                                    Peines principales

                                    La gravité de la sanction pénale dépend du type de préjudice que vous avez subi.

                                    Peines encourues en fonction des circonstances dans lesquelles les violences ont été commises

                                    Préjudices subis

                                    Violences par un tiers

                                    Violences par un parent ou une personne ayant autorité vous

                                    Incapacité de travail inférieure (ITT) inférieure à 8 jours

                                    750 € d’amende

                                    3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende

                                    Jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende

                                    ITT supérieureà 8 jours

                                    3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende

                                    5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende

                                    Jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

                                    Mutilation ou infirmité permanente

                                    10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

                                    15 ans de réclusion criminelle

                                    Jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle

                                    Mort sans intention de la donner

                                    20 ans de réclusion criminelle

                                    30 ans de réclusion criminelle

                                    Jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle

                                    Peines complémentaires

                                    Les personnes reconnues coupables de ces infractions peuvent aussi encourir des peines complémentaires (par exemple : retrait de l’autorité parentale).

                                        Comment se passe l’indemnisation des victimes par l’auteur des violences ?

                                        Vous pouvez obtenir une indemnisation de la part de l’auteur des faits si vous vous êtes constitué partie civile.

                                        Rappel

                                        Si vous êtes mineur, vous ne pouvez pas vous constituer partie civile seul. Ce sont vos représentants légaux ou un administrateur ad hoc qui doivent le faire à votre place.

                                        Si le tribunal condamne l’auteur des violences au versement de dommages et intérêts, il doit vous indemniser dans les conditions prévues par le jugement.

                                        S’il ne peut pas vous indemniser complètement, vous avez la possibilité de saisir la  commission d’indemnisation des victimes d’infractions (Civi) .

                                        S’il refuse de vous indemniser, vous pouvez  faire une demande auprès du Service d’aide au recouvrement des victimes d’infractions (Sarvi) .

                                      • Pour obtenir de l’aide en tant que victime de violences physiques ou psychologiques :
                                        116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                                        Ce service permet aux victimes d’infractions (hors atteintes aux biens sur internet) d’être écoutées et dirigées vers un réseau associatif et/ou tout professionnel spécialisé dans la protection des victimes.

                                        En France métropolitaine

                                        116 006

                                        Appel gratuit

                                        Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                        Hors métropole (ou depuis l’étranger)

                                        + 33 (0)1 80 52 33 76

                                        Appel gratuit

                                        Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                        Pour les personnes malentendantes

                                        Par mail :  victimes@116006.fr 

                                      • Pour obtenir de l’aide en tant que victime mineure ou témoin de violences faites à un mineur :
                                        Enfance en danger – 119

                                        Numéro d’appel destiné à tout enfant ou adolescent victime de violences ou à toute personne préoccupée par une situation d’enfant en danger ou en risque de l’être.

                                        Par téléphone

                                        119 (appel gratuit et confidentiel)

                                        24h/24 et 7 jours/7

                                        Un appel sur ce numéro est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

                                        Sur le site www.allo119.gouv.fr

                                         Tchat en temps réel  destiné aux moins de 21 ans (7 jours/7 de15 h à 21 h)

                                         Dispositif en langue des signes française  pour les personnes sourdes et malentendantes

                                        Cette plateforme est ouverte du lundi au vendredi de 8 h 30 à 19 h et le samedi de 9 h à 12 h.

                                         Formulaire de recueil en ligne  pour déposer une situation si vous êtes adulte

                                      Violences physiques ou psychologiques

                                      Une personne vous a volontairement blessé en vous frappant ou en ayant un comportement agressif et hostile ? Il s’agit de violences. Si vous êtes victime ou témoin de tels agissements, vous pouvez faire un signalement aux autorités compétentes. En tant que victime, vous pouvez déposer plainte et vous constituer partie civile pour obtenir la condamnation de l’auteur des faits et une indemnisation. Nous vous présentons les étapes à suivre.

                                      Attention

                                      Si vous êtes victime de violences conjugales ou de  violences sexuelles , des organismes dédiés peuvent vous écouter et vous venir en aide.

                                        Les violences physiques et psychologiques sont des .

                                        Elles sont punies de la même manière même si les conséquences qu’elles entraînent sont distinctes :

                                        • Les violences physiques entraînent une atteinte à votre intégrité physique (blessures, handicap, etc.)

                                        • Les violences psychologiques causent une atteinte à votre intégrité psychique (choc émotif, perte de confiance en soi, perturbations psychologiques, etc.).

                                        Les violences physiques et psychologiques peuvent notamment prendre la forme de :

                                        • Coups avec la main, le pied, le poing, un objet

                                        • Morsure

                                        • Privation volontaire de soins (particulièrement sur une personne âgée ou sur un mineur)

                                        • Insultes et humiliations

                                        • Dénigrement.

                                        Pour que les violences volontaires soient retenues, l’auteur des faits doit avoir l’intention de vous blesser, même s’il n’agit pas avec préméditation.

                                        À la suite de violences physiques ou psychologiques, vous pouvez prévenir les secours si vous avez besoin d’aide.

                                        Pour que l’auteur des violences puisse être poursuivi, vous devez rassembler un maximum de preuves.

                                        Comment prévenir les secours lors d’un acte de violences ?

                                        En cas d’urgence, vous pouvez prévenir les secours (Police Secours, Samu, etc.), que vous soyez une personne majeure ou mineure, une victime ou un témoin.

                                        Des particularités existent si vous êtes sourd ou victime de violences par un membre de votre famille (parent, conjoint, enfant, etc.).

                                        Où s’adresser ?

                                        Police secours – 17 (par téléphone)

                                        Par téléphone

                                        Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                                        Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

                                        Un appel sur ces numéros est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

                                        Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                                        À savoir

                                        Les services d’urgence utilisent un numéro unique, le 0 800 112 112, pour rappeler les personnes ayant contacté les secours.

                                        Ce numéro est gratuit : le fait de décrocher ne vous sera pas facturé, ni surtaxé. Il n’y a aucun risque à répondre à cet appel, ce n’est pas un spam.

                                        Pour ne pas être surpris s’il s’affiche sur votre écran de téléphone, vous pouvez l’ajouter au répertoire de votre smartphone sous l’appellation «  Services d’urgence  ». Vous saurez ainsi que vous pouvez répondre en toute confiance.

                                        Si vous êtes victime ou témoin de faits de violences conjugales, sexuelles ou sexistes, une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un agent de police.

                                        À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

                                        Si vous êtes sourd ou malentendant, vous pouvez contacter gratuitement le 114.

                                        Ce service fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

                                        Il a pour but de faire intervenir les secours.

                                        Il est possible de joindre le 114 depuis :

                                        • Un ordinateur en allant sur www.urgence114.fr

                                        • Un smartphone avec l’application « urgence 114 » téléchargeable sur Apple et Google Play.

                                        Le 114 est ainsi accessible par visio, tchat, SMS et images.

                                        Pour pouvoir faire intervenir rapidement les secours, le 114 a besoin de votre nom, de votre adresse précise et du motif de l’appel.

                                        À savoir

                                        Les services d’urgence utilisent un numéro unique, le 0 800 112 112, pour rappeler les personnes ayant contacté les secours.

                                        Ce numéro est gratuit : le fait de décrocher ne vous sera pas facturé, ni surtaxé. Il n’y a aucun risque à répondre à cet appel, ce n’est pas un spam.

                                        Pour ne pas être surpris s’il s’affiche sur votre écran de téléphone, vous pouvez l’ajouter au répertoire de votre smartphone sous l’appellation «  Services d’urgence  ». Vous saurez ainsi que vous pouvez répondre en toute confiance.

                                        Si vous êtes victime ou témoin de faits de violences conjugales, sexuelles ou sexistes, une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un agent de police.

                                        À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

                                        Où s’adresser ?

                                        Police secours – 17 (par téléphone)

                                        Par téléphone

                                        Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                                        Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

                                        Un appel sur ces numéros est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

                                        Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                                        À savoir

                                        Les services d’urgence utilisent un numéro unique, le 0 800 112 112, pour rappeler les personnes ayant contacté les secours.

                                        Ce numéro est gratuit : le fait de décrocher ne vous sera pas facturé, ni surtaxé. Il n’y a aucun risque à répondre à cet appel, ce n’est pas un spam.

                                        Pour ne pas être surpris s’il s’affiche sur votre écran de téléphone, vous pouvez l’ajouter au répertoire de votre smartphone sous l’appellation «  Services d’urgence  ». Vous saurez ainsi que vous pouvez répondre en toute confiance.

                                        Si vous êtes victime ou témoin de faits de violences conjugales, sexuelles ou sexistes, une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un agent de police.

                                        À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

                                        Si vous êtes dans l’incapacité de parler et donc d’appeler (exemple : vous êtes victime de violences de la part de votre concubin qui est dans la même pièce que vous), vous pouvez envoyer un SMS gratuitement au 114.

                                        Vous communiquerez alors uniquement par écrit avec votre correspondant.

                                        Ce service fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

                                        Pour pouvoir faire intervenir rapidement les secours, le 114 a besoin de votre nom, de votre adresse précise et du motif de l’appel.

                                        À savoir

                                        Les services d’urgence utilisent un numéro unique, le 0 800 112 112, pour rappeler les personnes ayant contacté les secours.

                                        Ce numéro est gratuit : le fait de décrocher ne vous sera pas facturé, ni surtaxé. Il n’y a aucun risque à répondre à cet appel, ce n’est pas un spam.

                                        Pour ne pas être surpris s’il s’affiche sur votre écran de téléphone, vous pouvez l’ajouter au répertoire de votre smartphone sous l’appellation «  Services d’urgence  ». Vous saurez ainsi que vous pouvez répondre en toute confiance.

                                        Si vous êtes victime ou témoin de faits de violences conjugales, sexuelles ou sexistes, une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un agent de police.

                                        À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

                                          Quelles preuves réunir à la suite d’un acte de violence ?

                                          Les violences physiques et psychologiques peuvent être prouvées par tout moyen.

                                          Vous pouvez démontrer que vous avez subi des violences en rassemblant plusieurs éléments, dont les suivants :

                                          • Photographies des blessures, des objets endommagés, etc.

                                          • Certificats médicaux d’un médecin, d’un psychologue, etc.

                                          • Compte-rendu d’une unité médico-judiciaire

                                          • Échanges avec l’auteur des faits (mail, SMS, etc.)

                                          • Enregistrements audios ou vidéos

                                          • Mains courantes ou plaintes antérieures.

                                          Toutes ces preuves peuvent vous servir si vous signalez les faits et/ou que vous déposez plainte.

                                          Il est nécessaire que ces éléments soient le plus précis possible : ils doivent être datés.

                                          Les violences sur mineur peuvent être signalées au service national d’accueil téléphonique de l’enfance en danger (SNATED). Ce service est ouvert à toute personne (majeure ou mineure).

                                          Où s’adresser ?

                                          Enfance en danger – 119

                                          Numéro d’appel destiné à tout enfant ou adolescent victime de violences ou à toute personne préoccupée par une situation d’enfant en danger ou en risque de l’être.

                                          Par téléphone

                                          119 (appel gratuit et confidentiel)

                                          24h/24 et 7 jours/7

                                          Un appel sur ce numéro est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

                                          Sur le site www.allo119.gouv.fr

                                           Tchat en temps réel  destiné aux moins de 21 ans (7 jours/7 de15 h à 21 h)

                                           Dispositif en langue des signes française  pour les personnes sourdes et malentendantes

                                          Cette plateforme est ouverte du lundi au vendredi de 8 h 30 à 19 h et le samedi de 9 h à 12 h.

                                           Formulaire de recueil en ligne  pour déposer une situation si vous êtes adulte

                                          Les agents du SNATED vous mettent en contact avec un professionnel de l’enfance. Ce professionnel évalue la situation et vous apporte son aide.

                                          S’il considère que le mineur est en danger, le SNATED prévient la cellule de recueil, d’évaluation et de traitement des informations préoccupantes (CRIP).

                                          Les agents du 119 peuvent prévenir les secours (Police Secours, Samu, etc.). Dans ce cas, la CRIP en est informée.

                                          Attention

                                          Les témoins de violences faites à un mineur doivent obligatoirement alerter le SNATED, la cellule de recueil, d’évaluation et de traitement des informations préoccupantes (CRIP) ou le procureur de la République.

                                          En tant que victime de violences physiques ou psychologiques, vous pouvez déposer plainte contre l’auteur des faits.

                                          À savoir

                                          Au moment du dépôt de plainte, vous pouvez vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts. Si vous êtes mineur, ce sont vos représentants légaux ou un administrateur ad hoc qui doivent le faire à votre place. Si vous ne vous êtes pas constitué partie civile lors de la plainte, vous pouvez le faire tout au long de la procédure, jusqu’au jour de l’audience.

                                          Pour porter plainte, vous devez vous rendre au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie de votre choix. Vous pouvez également adresser un courrier au procureur de la République du lieu où les faits se sont produits.

                                          Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

                                          Où s’adresser ?

                                           Commissariat 

                                          Où s’adresser ?

                                           Gendarmerie 

                                          La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                                            Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

                                            Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                                            Où s’adresser ?

                                             Tribunal judiciaire 

                                            Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                                            • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                                            • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                                            • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                                            • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                                            • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                                            • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats…

                                            Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                                            Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception (de préférence), par lettre simple ou par lettre suivie.

                                            Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                                            Dans tous les cas, un récépissé vous est transmis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                                            La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal. Toutefois, vous pouvez obtenir l’assistance d’un avocat si vous le souhaitez.

                                            À noter

                                            Si vous n’avez pas les ressources financières suffisantes pour régler ce professionnel, vous pouvez éventuellement demander l’aide juridictionnelle.

                                            L’auteur des violences peut être condamné à une peine principale et à des peines complémentaires. Il peut aussi lui être ordonné d’indemniser la victime.

                                            Quelles sont les peines encourues par l’auteur des violences ?

                                            Les peines auxquelles l’auteur des faits peut être condamné ne sont pas les mêmes si la victime est majeure ou mineure.

                                            Peines principales

                                            La gravité des sanctions dépend de l’importance des blessures que vous avez subies.

                                            Peines encourues en fonction du préjudice subi

                                            Dommage subi par la victime

                                            Peine encourue

                                            Aucune lésion ou blessure

                                            750 € d’amende

                                            Incapacité totale de travail (ITT) d’une durée inférieure ou égale à 8 jours

                                            1 500 € d’amende ( 3 000 € en cas de récidive)

                                            ITT de plus de 8 jours

                                            3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende

                                            Mutilation ou infirmité permanente

                                            10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

                                            Mort (l’auteur des coups n’a pas eu l’intention de tuer)

                                            15 ans de réclusion criminelle

                                            À savoir

                                            Lorsque l’auteur des violences a une intention de tuer, ces faits peuvent être qualifiés de meurtre, d’assassinat, de tentative de meurtre ou d’assassinat.

                                            Les peines encourues sont plus élevées lorsque les violences ont été commises :

                                            • Sur un mineur de moins de 15 ans

                                            • Sur une personne d’une particulière vulnérabilité en raison de son âge, d’une maladie, d’un handicap physique ou psychologique, d’un état de grossesse, etc.

                                            • Sur un ascendant (père, mère, etc.)

                                            • Sur un magistrat, un juré, un avocat, un notaire, un policier, un gendarme, etc.

                                            • Sur un enseignant ou tout membre des personnels travaillant dans les établissements d’enseignement scolaire

                                            • Sur un conjoint, un partenaire de Pacs ou un concubin

                                            • Sur son enfant

                                            • Sur un témoin, une victime ou une partie civile

                                            • Avec l’usage ou la menace d’une arme

                                            • Par une personne en état d’ébriété ou sous l’emprise de drogues.

                                            Dans ces circonstances, l’auteur des violences encourt une peine allant de 3 d’emprisonnement et 45 000 € à 20 ans de réclusion criminelle.

                                            Peines complémentaires

                                            En plus de la peine principale, l’auteur des faits encourt des peines complémentaires. Il peut notamment s’agir des sanctions suivantes :

                                            • Interdiction d’exercer l’activité professionnelle à l’occasion de laquelle l’infraction a été commise

                                            • Interdiction de détenir ou de porter une arme, pour une durée de 5 ans ou plus

                                            • Confiscation de l’objet qui a servi à commettre l’infraction

                                            • Confiscation de l’animal qui a servi à commettre l’infraction.

                                            À noter

                                            D’autres peines complémentaires sont encourues en cas de violences conjugales ou de violences sexuelles.

                                              L’auteur des faits n’encourt pas les mêmes peines si les violences ont été commises sur un mineur de moins de 15 ans que si elles ont eu lieu sur un mineur de 15 ans et plus.

                                              Peines principales

                                              La gravité de la sanction pénale dépend du type de préjudice que vous avez subi.

                                              Peines encourues en fonction du préjudice subi

                                              Préjudices subis

                                              Violences par un tiers

                                              Violences par un parent ou une personne ayant autorité sur vous

                                              Violences habituelles

                                              Incapacité de travail inférieure inférieure ou égale à 8 jours

                                              3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende

                                              5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende

                                              Jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende

                                              ITTsupérieure à 8 jours

                                              5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende

                                              10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

                                              Jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

                                              ouinfirmité permanente

                                              15 ans de réclusion criminelle

                                              20 ans de réclusion criminelle

                                              Jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle

                                              Mort sans intention de la donner

                                              20 ans de réclusion criminelle

                                              30 ans de réclusion criminelle

                                              Jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle

                                              À savoir

                                              Ces peines peuvent être plus élevées lorsque les violences ont été commises avec une ou plusieurs autres circonstances aggravantes (exemple : violences commises sur un mineur de moins de 15 ans, par une personne en état d’ivresse).

                                              Peines complémentaires

                                              Les personnes reconnues coupables de ces infractions peuvent aussi encourir des peines complémentaires (par exemple : retrait de l’autorité parentale).

                                                Peines principales

                                                La gravité de la sanction pénale dépend du type de préjudice que vous avez subi.

                                                Peines encourues en fonction des circonstances dans lesquelles les violences ont été commises

                                                Préjudices subis

                                                Violences par un tiers

                                                Violences par un parent ou une personne ayant autorité vous

                                                Incapacité de travail inférieure (ITT) inférieure à 8 jours

                                                750 € d’amende

                                                3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende

                                                Jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende

                                                ITT supérieureà 8 jours

                                                3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende

                                                5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende

                                                Jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

                                                Mutilation ou infirmité permanente

                                                10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

                                                15 ans de réclusion criminelle

                                                Jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle

                                                Mort sans intention de la donner

                                                20 ans de réclusion criminelle

                                                30 ans de réclusion criminelle

                                                Jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle

                                                Peines complémentaires

                                                Les personnes reconnues coupables de ces infractions peuvent aussi encourir des peines complémentaires (par exemple : retrait de l’autorité parentale).

                                                    Comment se passe l’indemnisation des victimes par l’auteur des violences ?

                                                    Vous pouvez obtenir une indemnisation de la part de l’auteur des faits si vous vous êtes constitué partie civile.

                                                    Rappel

                                                    Si vous êtes mineur, vous ne pouvez pas vous constituer partie civile seul. Ce sont vos représentants légaux ou un administrateur ad hoc qui doivent le faire à votre place.

                                                    Si le tribunal condamne l’auteur des violences au versement de dommages et intérêts, il doit vous indemniser dans les conditions prévues par le jugement.

                                                    S’il ne peut pas vous indemniser complètement, vous avez la possibilité de saisir la  commission d’indemnisation des victimes d’infractions (Civi) .

                                                    S’il refuse de vous indemniser, vous pouvez  faire une demande auprès du Service d’aide au recouvrement des victimes d’infractions (Sarvi) .

                                                  • Pour obtenir de l’aide en tant que victime de violences physiques ou psychologiques :
                                                    116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                                                    Ce service permet aux victimes d’infractions (hors atteintes aux biens sur internet) d’être écoutées et dirigées vers un réseau associatif et/ou tout professionnel spécialisé dans la protection des victimes.

                                                    En France métropolitaine

                                                    116 006

                                                    Appel gratuit

                                                    Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                                    Hors métropole (ou depuis l’étranger)

                                                    + 33 (0)1 80 52 33 76

                                                    Appel gratuit

                                                    Service joignable tous les jours de l’année, de 9h à 19h.

                                                    Pour les personnes malentendantes

                                                    Par mail :  victimes@116006.fr 

                                                  • Pour obtenir de l’aide en tant que victime mineure ou témoin de violences faites à un mineur :
                                                    Enfance en danger – 119

                                                    Numéro d’appel destiné à tout enfant ou adolescent victime de violences ou à toute personne préoccupée par une situation d’enfant en danger ou en risque de l’être.

                                                    Par téléphone

                                                    119 (appel gratuit et confidentiel)

                                                    24h/24 et 7 jours/7

                                                    Un appel sur ce numéro est géolocalisé, identifié et priorisé. Il n’apparait pas sur les factures.

                                                    Sur le site www.allo119.gouv.fr

                                                     Tchat en temps réel  destiné aux moins de 21 ans (7 jours/7 de15 h à 21 h)

                                                     Dispositif en langue des signes française  pour les personnes sourdes et malentendantes

                                                    Cette plateforme est ouverte du lundi au vendredi de 8 h 30 à 19 h et le samedi de 9 h à 12 h.

                                                     Formulaire de recueil en ligne  pour déposer une situation si vous êtes adulte