Urbanisme

Retrouvez vos démarches sur le guichet unique

https://sarisolenzara.geosphere.fr/guichet-unique/Login/Particulier

Demande de certificat d’urbanisme

Lanceurs d’alerte en entreprise

Le salarié peut signaler à son employeur ou à différentes autorités extérieures à l’entreprise (Défenseur des droits notamment) des informations portant sur un crime, un délit, une menace ou un préjudice pour l’intérêt général (par exemple un fait de discrimination ou de harcèlement). L’alerte faite à l’employeur peut aussi concerner le risque grave que l’entreprise fait courir à la santé publique ou à l’environnement. Nous vous présentons les informations à retenir dans les 2 cas.

    Un lanceur d’alerte est une personne physique qui signale ou divulgue, sans contrepartie financière directe et de bonne foi, des informations portant sur un crime, un délit, une menace ou un préjudice pour l’intérêt général.

    Il peut également s’agir d’une violation, ou une tentative de dissimulation de violation d’un engagement international de la France (Convention internationale des droits de l’enfant par exemple).

    Dans une entreprise, il peut s’agir d’un salarié ou d’un ancien salarié, mais également des personnes qui se sont portées candidates à un emploi.

    Les informations doivent avoir été obtenues selon le cas soit pendant la réalisation du contrat, soit dans le cadre de la candidature à l’emploi.

    Les informations doivent porter sur des faits qui se sont produits ou pour lesquels il existe une forte probabilité qu’ils se produisent. Il pourra s’agir notamment de faits de harcèlement moral ou sexuel.

    À noter

    Les faits, informations et documents qui relèvent du secret de la défense nationale et du secret médical notamment sont exclus du régime de l’alerte.

    Garantie de confidentialité de l’identité

    La confidentialité de l’identité des auteurs du signalement, des personnes visées et de tout tiers mentionné dans le signalement est garantie.

    Les éléments de nature à identifier le lanceur d’alerte ne peuvent pas être divulgués sans son accord. Ils peuvent cependant être transmis à l’autorité judiciaire, dans certains cas.

    Lorsque les personnes chargées du recueil ou du traitement des signalements doivent dénoncer les faits recueillis à l’autorité judiciaire, les éléments de nature à identifier le lanceur d’alerte peuvent également lui être communiqués. Dans ce cas, le lanceur d’alerte en est informé.

    Irresponsabilité civile

    Lorsque la procédure de signalement ou de divulgation publique est respectée, les bénéficiaires de la protection ne pourront pas être condamnés à verser des dommages et intérêts pour les dommages causés par ce signalement ou cette divulgation publique.

    Le lanceur d’alerte doit avoir eu des motifs raisonnables de croire que cette procédure était nécessaire à la sauvegarde des intérêts menacés.

    Irresponsabilité pénale

    Lorsque la procédure de signalement ou de divulgation publique est respectée, les bénéficiaires de la protection ne sont pas responsables pénalement.

    Cette irresponsabilité s’applique aux infractions éventuellement commises pour obtenir les documents permettant de prouver les informations signalées ou divulguées.

    Néanmoins, il ne doit pas y avoir eu infraction pour obtenir les informations proprement dites.

    Protection contre des mesures de représailles, notamment disciplinaires

    La protection porte sur toute mesures de représailles dont pourrait être victime le lanceur d’alerte et qui prendraient notamment l’une des formes suivantes :

    • Suspension, mise à pied, licenciement

    • Rétrogradation ou refus de promotion

    • Transfert de fonctions, changement de lieu de travail, réduction de salaire

    • Suspension de la formation

    • Évaluation de performance négative

    • Mesures disciplinaires

    • Discrimination

    • Non-renouvellement d’un contrat de travail à durée déterminée ou d’un contrat de travail temporaire.

    L’employeur qui agit ou prend à l’encontre du lanceur d’alerte une décision contraire au principe de protection peut voir son action annulée par le juge.

    Le lanceur d’alerte qui pense être victime d’une mesure contraire à ce principe de protection peut ainsi saisir le conseil des prud’hommes.

    Non. La protection concerne le lanceur d’alerte, mais également toute personne physique (collègues, proches) ou morale (syndicat notamment) qui l’aide à effectuer le signalement ou la divulgation.

    Non. Le lanceur d’alerte n’est pas obligé de respecter une procédure spécifique pour bénéficier de la protection.

    Le lanceur d’alerte peut ainsi décider d’effectuer un signalement interne ou un signalement externe.

    Signalement interne

    La procédure de signalement interne diffère selon la taille de l’entreprise :

    S’il n’existe pas de procédure interne de recueil et de traitement des signalements dans l’entreprise, le signalement interne peut être effectué auprès du supérieur hiérarchique.

    Il peut aussi être fait directement à l’employeur ou à un référent désigné par l’employeur.

      Signalement externe

      Le signalement externe peut être effectué soit directement, soit après le signalement interne.

      Il s’effectue auprès des autorités ou institutions suivantes :

      • Défenseur des droits

      • Autorité judiciaire

      • Institution, organe ou organisme de l’Union européenne (UE) compétent s’agissant d’une violation d’un droit de l’UE

      • Autorité compétente, notamment :

        •  DGCCRF 

        •  HAS 

        •  Cnil 

        •  DGT 

        •  DGEFP 

      Le signalement externe doit préciser si un signalement interne a ou non été transmis.

      L’auteur du signalement doit être informé par écrit de sa réception dans un délai de 7 jours ouvrés, sauf cas particuliers (préservation de l’identité de l’auteur, notamment).

      L’autorité saisie communique par écrit à l’auteur du signalement, dans un délai raisonnable, les mesures envisagées ou prises.

      Ce délai ne peut pas, dans tous les cas, dépasser les durées suivantes :

      • 3 mois à compter de l’accusé de réception du signalement

      • 3 mois à compter de la fin d’une période de 7 jours ouvrés suivant le signalement, en l’absence d’accusé de réception

      Le délai peut toutefois être porté à 6 mois si les circonstances de l’affaire le justifient.

      Divulgation publique

      La divulgation publique est possible uniquement dans les cas suivants :

      • Si aucune mesure appropriée n’a été prise en réponse à ce signalement :

        • Si l’une des autorité compétentes a été saisie (DGCCRF, ASN…), après un délai de 3 mois à compter de l’accusé réception du signalement

        • Si une autre autorité a été saisie (défenseur des droits, autorité judiciaire…), après un délai de 6 mois à compter de l’accusé réception du signalement

      • En cas de danger grave et imminent

      • En cas de danger imminent ou manifeste pour l’intérêt général

      • Lorsque le signalement externe fait encourir au lanceur d’alerte un risque de représailles

      • Lorsque le signalement externe n’a aucune chance d’aboutir

        Attention

        La protection du lanceur d’alerte ne s’applique pas lorsque la divulgation publique porte atteinte aux intérêts de la défense et de la sécurité nationale.

        Le Défenseur des droits informe, conseille, oriente et protège les lanceurs d’alerte.

        Le Défenseur des droits peut également être saisi par toute personne pour émettre un avis sur son statut de lanceur d’alerte.

        Le Défenseur des droits oriente le lanceur d’alerte vers la ou les autorités compétentes.

        Dans les domaines qui dépendent de ses autres missions, et dans ces domaines uniquement (discrimination, droit de l’enfant,…), le Défenseur des droits traite et étudie le signalement réalisé.

        Le Défenseur des droits est saisi par courrier. Vous pouvez utiliser un service en ligne pour connaitre la procédure :

      • Saisir par courrier le Défenseur des droits (lanceurs d’alerte)

      Explications spécifiques à Solenzara

      Demande de permis de construire pour une maison individuelle et/ou ses annexes (PCMI)

      Demande de permis de construire (autre que portant sur une maison individuelle ou ses annexes)

      Lanceurs d’alerte en entreprise

      Le salarié peut signaler à son employeur ou à différentes autorités extérieures à l’entreprise (Défenseur des droits notamment) des informations portant sur un crime, un délit, une menace ou un préjudice pour l’intérêt général (par exemple un fait de discrimination ou de harcèlement). L’alerte faite à l’employeur peut aussi concerner le risque grave que l’entreprise fait courir à la santé publique ou à l’environnement. Nous vous présentons les informations à retenir dans les 2 cas.

        Un lanceur d’alerte est une personne physique qui signale ou divulgue, sans contrepartie financière directe et de bonne foi, des informations portant sur un crime, un délit, une menace ou un préjudice pour l’intérêt général.

        Il peut également s’agir d’une violation, ou une tentative de dissimulation de violation d’un engagement international de la France (Convention internationale des droits de l’enfant par exemple).

        Dans une entreprise, il peut s’agir d’un salarié ou d’un ancien salarié, mais également des personnes qui se sont portées candidates à un emploi.

        Les informations doivent avoir été obtenues selon le cas soit pendant la réalisation du contrat, soit dans le cadre de la candidature à l’emploi.

        Les informations doivent porter sur des faits qui se sont produits ou pour lesquels il existe une forte probabilité qu’ils se produisent. Il pourra s’agir notamment de faits de harcèlement moral ou sexuel.

        À noter

        Les faits, informations et documents qui relèvent du secret de la défense nationale et du secret médical notamment sont exclus du régime de l’alerte.

        Garantie de confidentialité de l’identité

        La confidentialité de l’identité des auteurs du signalement, des personnes visées et de tout tiers mentionné dans le signalement est garantie.

        Les éléments de nature à identifier le lanceur d’alerte ne peuvent pas être divulgués sans son accord. Ils peuvent cependant être transmis à l’autorité judiciaire, dans certains cas.

        Lorsque les personnes chargées du recueil ou du traitement des signalements doivent dénoncer les faits recueillis à l’autorité judiciaire, les éléments de nature à identifier le lanceur d’alerte peuvent également lui être communiqués. Dans ce cas, le lanceur d’alerte en est informé.

        Irresponsabilité civile

        Lorsque la procédure de signalement ou de divulgation publique est respectée, les bénéficiaires de la protection ne pourront pas être condamnés à verser des dommages et intérêts pour les dommages causés par ce signalement ou cette divulgation publique.

        Le lanceur d’alerte doit avoir eu des motifs raisonnables de croire que cette procédure était nécessaire à la sauvegarde des intérêts menacés.

        Irresponsabilité pénale

        Lorsque la procédure de signalement ou de divulgation publique est respectée, les bénéficiaires de la protection ne sont pas responsables pénalement.

        Cette irresponsabilité s’applique aux infractions éventuellement commises pour obtenir les documents permettant de prouver les informations signalées ou divulguées.

        Néanmoins, il ne doit pas y avoir eu infraction pour obtenir les informations proprement dites.

        Protection contre des mesures de représailles, notamment disciplinaires

        La protection porte sur toute mesures de représailles dont pourrait être victime le lanceur d’alerte et qui prendraient notamment l’une des formes suivantes :

        • Suspension, mise à pied, licenciement

        • Rétrogradation ou refus de promotion

        • Transfert de fonctions, changement de lieu de travail, réduction de salaire

        • Suspension de la formation

        • Évaluation de performance négative

        • Mesures disciplinaires

        • Discrimination

        • Non-renouvellement d’un contrat de travail à durée déterminée ou d’un contrat de travail temporaire.

        L’employeur qui agit ou prend à l’encontre du lanceur d’alerte une décision contraire au principe de protection peut voir son action annulée par le juge.

        Le lanceur d’alerte qui pense être victime d’une mesure contraire à ce principe de protection peut ainsi saisir le conseil des prud’hommes.

        Non. La protection concerne le lanceur d’alerte, mais également toute personne physique (collègues, proches) ou morale (syndicat notamment) qui l’aide à effectuer le signalement ou la divulgation.

        Non. Le lanceur d’alerte n’est pas obligé de respecter une procédure spécifique pour bénéficier de la protection.

        Le lanceur d’alerte peut ainsi décider d’effectuer un signalement interne ou un signalement externe.

        Signalement interne

        La procédure de signalement interne diffère selon la taille de l’entreprise :

        S’il n’existe pas de procédure interne de recueil et de traitement des signalements dans l’entreprise, le signalement interne peut être effectué auprès du supérieur hiérarchique.

        Il peut aussi être fait directement à l’employeur ou à un référent désigné par l’employeur.

          Signalement externe

          Le signalement externe peut être effectué soit directement, soit après le signalement interne.

          Il s’effectue auprès des autorités ou institutions suivantes :

          • Défenseur des droits

          • Autorité judiciaire

          • Institution, organe ou organisme de l’Union européenne (UE) compétent s’agissant d’une violation d’un droit de l’UE

          • Autorité compétente, notamment :

            •  DGCCRF 

            •  HAS 

            •  Cnil 

            •  DGT 

            •  DGEFP 

          Le signalement externe doit préciser si un signalement interne a ou non été transmis.

          L’auteur du signalement doit être informé par écrit de sa réception dans un délai de 7 jours ouvrés, sauf cas particuliers (préservation de l’identité de l’auteur, notamment).

          L’autorité saisie communique par écrit à l’auteur du signalement, dans un délai raisonnable, les mesures envisagées ou prises.

          Ce délai ne peut pas, dans tous les cas, dépasser les durées suivantes :

          • 3 mois à compter de l’accusé de réception du signalement

          • 3 mois à compter de la fin d’une période de 7 jours ouvrés suivant le signalement, en l’absence d’accusé de réception

          Le délai peut toutefois être porté à 6 mois si les circonstances de l’affaire le justifient.

          Divulgation publique

          La divulgation publique est possible uniquement dans les cas suivants :

          • Si aucune mesure appropriée n’a été prise en réponse à ce signalement :

            • Si l’une des autorité compétentes a été saisie (DGCCRF, ASN…), après un délai de 3 mois à compter de l’accusé réception du signalement

            • Si une autre autorité a été saisie (défenseur des droits, autorité judiciaire…), après un délai de 6 mois à compter de l’accusé réception du signalement

          • En cas de danger grave et imminent

          • En cas de danger imminent ou manifeste pour l’intérêt général

          • Lorsque le signalement externe fait encourir au lanceur d’alerte un risque de représailles

          • Lorsque le signalement externe n’a aucune chance d’aboutir

            Attention

            La protection du lanceur d’alerte ne s’applique pas lorsque la divulgation publique porte atteinte aux intérêts de la défense et de la sécurité nationale.

            Le Défenseur des droits informe, conseille, oriente et protège les lanceurs d’alerte.

            Le Défenseur des droits peut également être saisi par toute personne pour émettre un avis sur son statut de lanceur d’alerte.

            Le Défenseur des droits oriente le lanceur d’alerte vers la ou les autorités compétentes.

            Dans les domaines qui dépendent de ses autres missions, et dans ces domaines uniquement (discrimination, droit de l’enfant,…), le Défenseur des droits traite et étudie le signalement réalisé.

            Le Défenseur des droits est saisi par courrier. Vous pouvez utiliser un service en ligne pour connaitre la procédure :

          • Saisir par courrier le Défenseur des droits (lanceurs d’alerte)

          Déclaration préalable pour une maison individuelle et/ou ses annexes – DPMI

          Déclaration préalable (construction, travaux, installations et aménagements non soumis à permis de construire)

          Déclaration préalable (lotissements et autres divisions foncières non soumis à permis d’aménager)

          Déclaration attestant l’achèvement et la conformité des travaux

          Lanceurs d’alerte en entreprise

          Le salarié peut signaler à son employeur ou à différentes autorités extérieures à l’entreprise (Défenseur des droits notamment) des informations portant sur un crime, un délit, une menace ou un préjudice pour l’intérêt général (par exemple un fait de discrimination ou de harcèlement). L’alerte faite à l’employeur peut aussi concerner le risque grave que l’entreprise fait courir à la santé publique ou à l’environnement. Nous vous présentons les informations à retenir dans les 2 cas.

            Un lanceur d’alerte est une personne physique qui signale ou divulgue, sans contrepartie financière directe et de bonne foi, des informations portant sur un crime, un délit, une menace ou un préjudice pour l’intérêt général.

            Il peut également s’agir d’une violation, ou une tentative de dissimulation de violation d’un engagement international de la France (Convention internationale des droits de l’enfant par exemple).

            Dans une entreprise, il peut s’agir d’un salarié ou d’un ancien salarié, mais également des personnes qui se sont portées candidates à un emploi.

            Les informations doivent avoir été obtenues selon le cas soit pendant la réalisation du contrat, soit dans le cadre de la candidature à l’emploi.

            Les informations doivent porter sur des faits qui se sont produits ou pour lesquels il existe une forte probabilité qu’ils se produisent. Il pourra s’agir notamment de faits de harcèlement moral ou sexuel.

            À noter

            Les faits, informations et documents qui relèvent du secret de la défense nationale et du secret médical notamment sont exclus du régime de l’alerte.

            Garantie de confidentialité de l’identité

            La confidentialité de l’identité des auteurs du signalement, des personnes visées et de tout tiers mentionné dans le signalement est garantie.

            Les éléments de nature à identifier le lanceur d’alerte ne peuvent pas être divulgués sans son accord. Ils peuvent cependant être transmis à l’autorité judiciaire, dans certains cas.

            Lorsque les personnes chargées du recueil ou du traitement des signalements doivent dénoncer les faits recueillis à l’autorité judiciaire, les éléments de nature à identifier le lanceur d’alerte peuvent également lui être communiqués. Dans ce cas, le lanceur d’alerte en est informé.

            Irresponsabilité civile

            Lorsque la procédure de signalement ou de divulgation publique est respectée, les bénéficiaires de la protection ne pourront pas être condamnés à verser des dommages et intérêts pour les dommages causés par ce signalement ou cette divulgation publique.

            Le lanceur d’alerte doit avoir eu des motifs raisonnables de croire que cette procédure était nécessaire à la sauvegarde des intérêts menacés.

            Irresponsabilité pénale

            Lorsque la procédure de signalement ou de divulgation publique est respectée, les bénéficiaires de la protection ne sont pas responsables pénalement.

            Cette irresponsabilité s’applique aux infractions éventuellement commises pour obtenir les documents permettant de prouver les informations signalées ou divulguées.

            Néanmoins, il ne doit pas y avoir eu infraction pour obtenir les informations proprement dites.

            Protection contre des mesures de représailles, notamment disciplinaires

            La protection porte sur toute mesures de représailles dont pourrait être victime le lanceur d’alerte et qui prendraient notamment l’une des formes suivantes :

            • Suspension, mise à pied, licenciement

            • Rétrogradation ou refus de promotion

            • Transfert de fonctions, changement de lieu de travail, réduction de salaire

            • Suspension de la formation

            • Évaluation de performance négative

            • Mesures disciplinaires

            • Discrimination

            • Non-renouvellement d’un contrat de travail à durée déterminée ou d’un contrat de travail temporaire.

            L’employeur qui agit ou prend à l’encontre du lanceur d’alerte une décision contraire au principe de protection peut voir son action annulée par le juge.

            Le lanceur d’alerte qui pense être victime d’une mesure contraire à ce principe de protection peut ainsi saisir le conseil des prud’hommes.

            Non. La protection concerne le lanceur d’alerte, mais également toute personne physique (collègues, proches) ou morale (syndicat notamment) qui l’aide à effectuer le signalement ou la divulgation.

            Non. Le lanceur d’alerte n’est pas obligé de respecter une procédure spécifique pour bénéficier de la protection.

            Le lanceur d’alerte peut ainsi décider d’effectuer un signalement interne ou un signalement externe.

            Signalement interne

            La procédure de signalement interne diffère selon la taille de l’entreprise :

            S’il n’existe pas de procédure interne de recueil et de traitement des signalements dans l’entreprise, le signalement interne peut être effectué auprès du supérieur hiérarchique.

            Il peut aussi être fait directement à l’employeur ou à un référent désigné par l’employeur.

              Signalement externe

              Le signalement externe peut être effectué soit directement, soit après le signalement interne.

              Il s’effectue auprès des autorités ou institutions suivantes :

              • Défenseur des droits

              • Autorité judiciaire

              • Institution, organe ou organisme de l’Union européenne (UE) compétent s’agissant d’une violation d’un droit de l’UE

              • Autorité compétente, notamment :

                •  DGCCRF 

                •  HAS 

                •  Cnil 

                •  DGT 

                •  DGEFP 

              Le signalement externe doit préciser si un signalement interne a ou non été transmis.

              L’auteur du signalement doit être informé par écrit de sa réception dans un délai de 7 jours ouvrés, sauf cas particuliers (préservation de l’identité de l’auteur, notamment).

              L’autorité saisie communique par écrit à l’auteur du signalement, dans un délai raisonnable, les mesures envisagées ou prises.

              Ce délai ne peut pas, dans tous les cas, dépasser les durées suivantes :

              • 3 mois à compter de l’accusé de réception du signalement

              • 3 mois à compter de la fin d’une période de 7 jours ouvrés suivant le signalement, en l’absence d’accusé de réception

              Le délai peut toutefois être porté à 6 mois si les circonstances de l’affaire le justifient.

              Divulgation publique

              La divulgation publique est possible uniquement dans les cas suivants :

              • Si aucune mesure appropriée n’a été prise en réponse à ce signalement :

                • Si l’une des autorité compétentes a été saisie (DGCCRF, ASN…), après un délai de 3 mois à compter de l’accusé réception du signalement

                • Si une autre autorité a été saisie (défenseur des droits, autorité judiciaire…), après un délai de 6 mois à compter de l’accusé réception du signalement

              • En cas de danger grave et imminent

              • En cas de danger imminent ou manifeste pour l’intérêt général

              • Lorsque le signalement externe fait encourir au lanceur d’alerte un risque de représailles

              • Lorsque le signalement externe n’a aucune chance d’aboutir

                Attention

                La protection du lanceur d’alerte ne s’applique pas lorsque la divulgation publique porte atteinte aux intérêts de la défense et de la sécurité nationale.

                Le Défenseur des droits informe, conseille, oriente et protège les lanceurs d’alerte.

                Le Défenseur des droits peut également être saisi par toute personne pour émettre un avis sur son statut de lanceur d’alerte.

                Le Défenseur des droits oriente le lanceur d’alerte vers la ou les autorités compétentes.

                Dans les domaines qui dépendent de ses autres missions, et dans ces domaines uniquement (discrimination, droit de l’enfant,…), le Défenseur des droits traite et étudie le signalement réalisé.

                Le Défenseur des droits est saisi par courrier. Vous pouvez utiliser un service en ligne pour connaitre la procédure :

              • Saisir par courrier le Défenseur des droits (lanceurs d’alerte)

              Demande de permis d’aménager

              Lanceurs d’alerte en entreprise

              Le salarié peut signaler à son employeur ou à différentes autorités extérieures à l’entreprise (Défenseur des droits notamment) des informations portant sur un crime, un délit, une menace ou un préjudice pour l’intérêt général (par exemple un fait de discrimination ou de harcèlement). L’alerte faite à l’employeur peut aussi concerner le risque grave que l’entreprise fait courir à la santé publique ou à l’environnement. Nous vous présentons les informations à retenir dans les 2 cas.

                Un lanceur d’alerte est une personne physique qui signale ou divulgue, sans contrepartie financière directe et de bonne foi, des informations portant sur un crime, un délit, une menace ou un préjudice pour l’intérêt général.

                Il peut également s’agir d’une violation, ou une tentative de dissimulation de violation d’un engagement international de la France (Convention internationale des droits de l’enfant par exemple).

                Dans une entreprise, il peut s’agir d’un salarié ou d’un ancien salarié, mais également des personnes qui se sont portées candidates à un emploi.

                Les informations doivent avoir été obtenues selon le cas soit pendant la réalisation du contrat, soit dans le cadre de la candidature à l’emploi.

                Les informations doivent porter sur des faits qui se sont produits ou pour lesquels il existe une forte probabilité qu’ils se produisent. Il pourra s’agir notamment de faits de harcèlement moral ou sexuel.

                À noter

                Les faits, informations et documents qui relèvent du secret de la défense nationale et du secret médical notamment sont exclus du régime de l’alerte.

                Garantie de confidentialité de l’identité

                La confidentialité de l’identité des auteurs du signalement, des personnes visées et de tout tiers mentionné dans le signalement est garantie.

                Les éléments de nature à identifier le lanceur d’alerte ne peuvent pas être divulgués sans son accord. Ils peuvent cependant être transmis à l’autorité judiciaire, dans certains cas.

                Lorsque les personnes chargées du recueil ou du traitement des signalements doivent dénoncer les faits recueillis à l’autorité judiciaire, les éléments de nature à identifier le lanceur d’alerte peuvent également lui être communiqués. Dans ce cas, le lanceur d’alerte en est informé.

                Irresponsabilité civile

                Lorsque la procédure de signalement ou de divulgation publique est respectée, les bénéficiaires de la protection ne pourront pas être condamnés à verser des dommages et intérêts pour les dommages causés par ce signalement ou cette divulgation publique.

                Le lanceur d’alerte doit avoir eu des motifs raisonnables de croire que cette procédure était nécessaire à la sauvegarde des intérêts menacés.

                Irresponsabilité pénale

                Lorsque la procédure de signalement ou de divulgation publique est respectée, les bénéficiaires de la protection ne sont pas responsables pénalement.

                Cette irresponsabilité s’applique aux infractions éventuellement commises pour obtenir les documents permettant de prouver les informations signalées ou divulguées.

                Néanmoins, il ne doit pas y avoir eu infraction pour obtenir les informations proprement dites.

                Protection contre des mesures de représailles, notamment disciplinaires

                La protection porte sur toute mesures de représailles dont pourrait être victime le lanceur d’alerte et qui prendraient notamment l’une des formes suivantes :

                • Suspension, mise à pied, licenciement

                • Rétrogradation ou refus de promotion

                • Transfert de fonctions, changement de lieu de travail, réduction de salaire

                • Suspension de la formation

                • Évaluation de performance négative

                • Mesures disciplinaires

                • Discrimination

                • Non-renouvellement d’un contrat de travail à durée déterminée ou d’un contrat de travail temporaire.

                L’employeur qui agit ou prend à l’encontre du lanceur d’alerte une décision contraire au principe de protection peut voir son action annulée par le juge.

                Le lanceur d’alerte qui pense être victime d’une mesure contraire à ce principe de protection peut ainsi saisir le conseil des prud’hommes.

                Non. La protection concerne le lanceur d’alerte, mais également toute personne physique (collègues, proches) ou morale (syndicat notamment) qui l’aide à effectuer le signalement ou la divulgation.

                Non. Le lanceur d’alerte n’est pas obligé de respecter une procédure spécifique pour bénéficier de la protection.

                Le lanceur d’alerte peut ainsi décider d’effectuer un signalement interne ou un signalement externe.

                Signalement interne

                La procédure de signalement interne diffère selon la taille de l’entreprise :

                S’il n’existe pas de procédure interne de recueil et de traitement des signalements dans l’entreprise, le signalement interne peut être effectué auprès du supérieur hiérarchique.

                Il peut aussi être fait directement à l’employeur ou à un référent désigné par l’employeur.

                  Signalement externe

                  Le signalement externe peut être effectué soit directement, soit après le signalement interne.

                  Il s’effectue auprès des autorités ou institutions suivantes :

                  • Défenseur des droits

                  • Autorité judiciaire

                  • Institution, organe ou organisme de l’Union européenne (UE) compétent s’agissant d’une violation d’un droit de l’UE

                  • Autorité compétente, notamment :

                    •  DGCCRF 

                    •  HAS 

                    •  Cnil 

                    •  DGT 

                    •  DGEFP 

                  Le signalement externe doit préciser si un signalement interne a ou non été transmis.

                  L’auteur du signalement doit être informé par écrit de sa réception dans un délai de 7 jours ouvrés, sauf cas particuliers (préservation de l’identité de l’auteur, notamment).

                  L’autorité saisie communique par écrit à l’auteur du signalement, dans un délai raisonnable, les mesures envisagées ou prises.

                  Ce délai ne peut pas, dans tous les cas, dépasser les durées suivantes :

                  • 3 mois à compter de l’accusé de réception du signalement

                  • 3 mois à compter de la fin d’une période de 7 jours ouvrés suivant le signalement, en l’absence d’accusé de réception

                  Le délai peut toutefois être porté à 6 mois si les circonstances de l’affaire le justifient.

                  Divulgation publique

                  La divulgation publique est possible uniquement dans les cas suivants :

                  • Si aucune mesure appropriée n’a été prise en réponse à ce signalement :

                    • Si l’une des autorité compétentes a été saisie (DGCCRF, ASN…), après un délai de 3 mois à compter de l’accusé réception du signalement

                    • Si une autre autorité a été saisie (défenseur des droits, autorité judiciaire…), après un délai de 6 mois à compter de l’accusé réception du signalement

                  • En cas de danger grave et imminent

                  • En cas de danger imminent ou manifeste pour l’intérêt général

                  • Lorsque le signalement externe fait encourir au lanceur d’alerte un risque de représailles

                  • Lorsque le signalement externe n’a aucune chance d’aboutir

                    Attention

                    La protection du lanceur d’alerte ne s’applique pas lorsque la divulgation publique porte atteinte aux intérêts de la défense et de la sécurité nationale.

                    Le Défenseur des droits informe, conseille, oriente et protège les lanceurs d’alerte.

                    Le Défenseur des droits peut également être saisi par toute personne pour émettre un avis sur son statut de lanceur d’alerte.

                    Le Défenseur des droits oriente le lanceur d’alerte vers la ou les autorités compétentes.

                    Dans les domaines qui dépendent de ses autres missions, et dans ces domaines uniquement (discrimination, droit de l’enfant,…), le Défenseur des droits traite et étudie le signalement réalisé.

                    Le Défenseur des droits est saisi par courrier. Vous pouvez utiliser un service en ligne pour connaitre la procédure :

                  • Saisir par courrier le Défenseur des droits (lanceurs d’alerte)

                  EN LIGNE

                  Toute personne peut consulter gratuitement les plans cadastraux en ligne sur le site mis en place par le ministère de l’économie et des finances https://www.cadastre.gouv.fr.
                  il suffit ensuite de sélectionner le département, la commune, l’adresse ou la référence cadastrale.
                  Il est également possible de se faire délivrer des documents sous forme numérique ou par courrier contre le paiement d’une redevance. Cette action nécessite l’ouverture d’un compte avec un identifiant et un mot de passe.

                  GEOPORTAIL

                  Le Géoportail, portail national de la connaissance du territoire mis en œuvre par l’IGN, a pour vocation de faciliter l’accès à l’information géographique de référence. Construit dans une logique d’ouverture et d’interopérabilité des données, il s’est régulièrement enrichi de nouvelles données publiques. https://www.geoportail.gouv.fr/