Actes administratifs

La carte nationale d’identité Sécurisée (CNIS) permet à son titulaire de certifier de son identité, même lorsqu’elle est périmée, sous réserve dans ce cas que la photo soit ressemblante.

En cours de validité, la CNIS vaut document de circulation transfrontière pour se rendre dans les pays de l’Union Européenne et, sous certaines conditions, dans certains pays tiers (se rapprocher des services de l’ambassade ou du consulat du pays de destination)


Pour les autres pays, la détention du passeport est obligatoire.

La France délivre depuis le 28 mai 2009 à ses concitoyens des passeports biométriques, contenant de façon sécurisée les données, notamment la photo et les empreintes digitales de demandeur.

Une carte nationale d’identité sécurisée en cours de validité suffit pour voyager au sein de l’Union Européenne et dans certains pays tiers. Informez-vous auprès du consulat du pays où vous vous rendez.

Pour les autres pays, la détention du passeport est obligatoire.

De nombreux pays exigent un visa apposé sur le passeport. Adressez-vous à la représentation consulaire en France de votre pays de destination.

Les enfants doivent avoir leur propre passeport quel que soit leur âge.

Un titre d’identité individuel (passeport ou carte d’identité) est nécessaire pour tout déplacement en avion y compris à l’intérieur du territoire français.

Préparer mon rendez-vous avant de me rendre en Mairie en réalisant une pré-demande de Carte Nationale d’Identité (CNI) directement en ligne : 

https://passeport.ants.gouv.fr/Vos-demarches/Realiser-une-pre-demande-de-carte-nationale-d-identite-CNI

Une fois que vous avez pris rendez-vous avec la Mairie : 

– Munissez vous de votre pré-demande

– Préparez l’ensemble de vos pièces justificatives :

Pour les personnes majeures : justificatif de domicile de moins de 3 mois (EDF, eau, impôts, téléphone), photo d’identité récente, ancien titre

Pour les personnes mineures : justificatif de domicile de moins de 3 mois du représentant légal (EDF, eau, impôts, téléphone), pièces d’identité des deux parents, attestation d’hébergement pour les mineurs de + de 12 ans, photo d’identité récente du mineur, ancien titre.

Pour les nouveaux nés : justificatif de domicile de moins de 3 mois du représentant légal (EDF, eau, impôts, téléphone), pièces d’identité des deux parents, photo d’identité récente du mineur, livret de famille et acte de naissance de moins de 3 mois.

Congé de solidarité familiale d’un salarié

Le congé de solidarité familiale permet à un salarié de s’absenter pour assister l’un de ses proches en fin de vie. Le proche doit se trouver en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable (quelle qu’en soit la cause). Voici les informations à connaître.

    Le salarié peut demander un congé de solidarité familiale pour s’occuper d’une des personnes suivantes, si elle est en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable :

    • Ascendant

    • Descendant

    • Frère ou sœur

    • Personne partageant le même domicile que le salarié ou l’ayant désigné comme sa personne de confiance.

    Non. Le congé de solidarité familiale est ouvert à tous les salariés, sans condition d’ancienneté.

    Le salarié doit informer son employeur de son souhait de prendre un congé de solidarité familiale au moins 15 jours avant le début du congé.

    Le salarié peut informer son employeur par tout moyen permettant de justifier de la date de la demande (lettre ou courrier électronique recommandé, par exemple).

    Le salarié doit indiquer à son employeur les informations suivantes :

    • Volonté de suspendre le contrat de travail pour bénéficier du congé de solidarité familiale

    • Date du départ en congé

    • Demande de fractionnement du congé ou de transformation du congé en travail à temps partiel

    • Date prévisible de retour à la fin du congé.

    Le salarié doit adresser également à son employeur un certificat médical établi par le médecin traitant de la personne assistée.

    Ce certificat doit attester que cette personne souffre d’une pathologie mettant en jeu son pronostic vital ou qu’elle est en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable.

    Dès lors que les formalités de demande du congé sont réalisées, l’employeur ne peut pas ni reporter, ni refuser la demande de congé de solidarité familiale du salarié.

    L’accord avec l’employeur détermine les points suivants :

    • Durée prévisible et conditions de renouvellement du congé

    • Mesures permettant le maintien d’un lien du salarié avec l’entreprise pendant la durée du congé

    • Modalités d’accompagnement du retour de congé du salarié.

    En cas de modification de la date prévisible du retour dans l’entreprise, le salarié doit informer son employeur au moins 3 jours avant la fin initialement prévue de son retour.

    En cas de refus de l’employeur, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).

    Le congé est pris :

    • Soit pris en continu à temps plein

    • Soit, avec l’accord de l’employeur, pris à temps partiel.

    Pendant toute la durée du congé, le salarié ne peut pas exercer d’autre activité professionnelle.

    Le congé débute à la date fixée par le salarié et l’employeur.

    Toutefois, en cas d’urgence absolue constatée par écrit par le médecin, le congé débute (ou peut être renouvelé) sans délai, c’est-à-dire dès notification à l’employeur.

    Le salarié doit déterminer la durée du congé de solidarité familiale avec l’employeur.

    Toutefois, le congé ne peut pas dépasser une durée maximale (renouvellements compris).

    La durée du congé est fixée par la convention collective ou l’accord collectif d’entreprise.

    En l’absence de dispositions conventionnelles, la durée du congé est de 3 mois, renouvelable une fois.

    À noter

    En cas de fractionnement du congé, chaque période de congé est d’au moins 1 jour.

    Rémunération

    Le congé de solidarité familiale n’est pas rémunéré.

    Toutefois, le salarié peut percevoir, sous conditions, de l’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie (Ajap). Pour cela, l’employeur doit fournir au salarié une attestation précisant qu’il bénéficie d’un congé de solidarité familiale. Le salarié doit ensuite adresser par courrier l’attestation remplie par l’employeur et le formulaire complété de demande d’Ajap au Centre national de gestion des demandes d’allocations journalières d’accompagnement d’une personne en fin de vie (Cnajap).

    Où s’adresser ?

    Personne en fin de vie – Centre national des demandes d’allocations (Cnajap)

    Par téléphone

    08 06 06 10 09 (service gratuit + prix d’un appel)

    Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30

    Par courrier

    Cnajap

    Rue Marcel Brunet

    BP 109

    23014 GUÉRET Cedex

    En l’absence de réponse du Cnajap pendant plus de 7 jours à compter de la date à laquelle il reçoit la demande, l’Ajap est accordée.

    Prestations sociales

    Durant toute la durée de son congé, le salarié conserve ses droits à remboursement des soins et indemnités journalières versées par la sécurité sociale en cas de maladie, maternité, invalidité et décès.

    Le congé de solidarité familiale prend fin soit à la date prévue par le salarié et l’employeur, soit lorsque la personne assistée décède.

    À la fin du congé, le salarié retrouve son emploi ou un emploi similaire et une rémunération au moins équivalente à son emploi précédant.

    Des mesures d’accompagnement du salarié lors de son retour peuvent être prévues.

    Après son congé, le salarié a le droit de bénéficier d’un entretien professionnel avec son employeur. L’entretien est consacré à ses perspectives d’évolution professionnelle.

    Le salarié conserve le bénéfice de tous les avantages qu’il a acquis avant le début de son congé.

    La durée du congé est prise en compte pour la détermination des avantages liés à l’ancienneté.

    La durée du congé de solidarité familiale ne peut pas être déduite de la durée des congés payés annuels.

      Si la personne assistée décède pendant le congé, celui-ci prend fin dans les 3 jours qui suivent le décès.

      Toutefois, avant son retour dans l’entreprise, le salarié peut prendre des jours de congés pour événements familiaux en lien avec le décès.

      À la fin du congé, le salarié retrouve son emploi ou un emploi similaire et une rémunération au moins équivalente à son emploi précédant.

      Des mesures d’accompagnement du salarié lors de son retour peuvent être prévues.

      Après son congé, le salarié a le droit de bénéficier d’un entretien professionnel avec son employeur. L’entretien est consacré à ses perspectives d’évolution professionnelle.

      Le salarié conserve le bénéfice de tous les avantages qu’il a acquis avant le début de son congé.

      La durée du congé est prise en compte pour la détermination des avantages liés à l’ancienneté.

      La durée du congé de solidarité familiale ne peut pas être déduite de la durée des congés payés annuels.

      • Pour adresser la demande d’allocations et pour tout renseignement complémentaire :
        Personne en fin de vie – Centre national des demandes d’allocations (Cnajap)

        Par téléphone

        08 06 06 10 09 (service gratuit + prix d’un appel)

        Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30

        Par courrier

        Cnajap

        Rue Marcel Brunet

        BP 109

        23014 GUÉRET Cedex

      Je souhaite me marier
      La démarche s’effectue en 3 temps :

      • 1.  Je retire un dossier
        Je me rends à la mairie pour retirer un dossier ainsi que la liste des pièces demandées. Cette liste dépend de la situation de chacun et vous sera indiquée en guichet sans rendez-vous du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h.
        La liste des pièces justificatives n’est communiquée ni par téléphone, ni par courrier ou courriel. L’examen du dossier est réalisé au guichet. Les pièces à fournir seront précisées au regard de la situation individuelle de chacun des futurs époux.
      • 2.  Je dépose le dossier
        Une fois le dossier rempli et les pièces justificatives réunies, je me rends à la Mairie de Solenzara afin de déposer l’ensemble du dossier. Les deux membres du couple doivent être présents à ce rendez-vous.
        Au vu des pièces du dossier, un entretien d’audition peut-être réalisé par le maire ou ses adjoints.
        La date du mariage ne peut-être définitivement fixée qu’au terme de la procédure.
      • 3. Célébration du mariage
        La célébration du mariage est faite par un officier d’état-civil (le maire ou un de ses adjoints) en présence des 2 époux et d’au moins 2 témoins majeurs (maximum 4) parents ou non des époux.
        Le livret de famille (sauf cas particulier) est remis aux époux à l’issue de la célébration.

      Je souhaite me pacser

      La liste des pièces justificatives n’est communiquée ni par téléphone, ni par courrier ou courriel. L’examen du dossier est réalisé en guichet. Les pièces à fournir seront précisées au regard de la situation individuelle de chacun des futurs pacsés.Les renseignements et le dépôt de dossier peuvent être effectués en guichet aux horaires d’ouverture de la mairie.
      Toutefois, la signature et l’enregistrement de la convention de PACS s’effectuent sur rendez-vous les présence des deux pacsés.