Titre météo
Température maximale météo
Température minimale météo
Météo vent
Tout établissement qui vend de l’alcool à consommer sur place ou à emporter doit posséder une licence. Il peut s’agir d’un café, d’un pub, d’un bar, d’un restaurant, d’une discothèque, d’un supermarché, d’une épicerie, etc. Il existe la licence III, la licence IV, la licence restaurant et la petite ou la grande licence à emporter.
Il existe plusieurs catégories de licences selon le type de boissons :
Vente libre sans licence pour les boissons avec un taux d’alcool, inférieur à 1,2° : certains jus de fruits, le kéfir par exemple avec une très faible fermentation
La licence III (licence 3) permet de vendre les boissons avec un taux d’alcool inférieur ou égal à 18° : vin, bière, cidre, poiré, porto, crème de cassis, etc. (boissons alcooliques du groupe 3)
La licence IV (licence 4) permet de vendre les boissons avec un taux d’alcool supérieur à 18° : alcools distillés tels que liqueur, rhum, calvados, cognac, armagnac, gin, pastis, vodka, whisky, etc. (boissons alcooliques des groupes 4 et 5).
Il existe des licences spécifiques pour les restaurants ainsi que pour la vente d’alcool à emporter.
Le tableau suivant récapitule les différentes licences selon le type d’alcool et selon la consommation sur place ou à emporter.
Type de boissons |
Débit de boissons à consommer sur place |
Débit de boissons à emporter |
Licences spécifiques pour les restaurants (sur place) |
|---|---|---|---|
Groupe 1 : boissons comportant des traces d’alcool dont le titrage est inférieur à 1,2 degré (traces de fermentation possible dans certaines limonades, sirops, infusions, etc.) |
Vente libre |
Vente libre |
Vente libre |
Groupe 3 : boissons fermentées non distillées avec un taux inférieur ou égal à 18° d’alcool : vin, bière, cidre, poiré, hydromel, vin doux naturel, crème de cassis, jus de fruits ou de légumes comportant jusqu’à 3° d’alcool, vin de liqueurs, apéritif à base de vin, porto, liqueur de fraises, framboises, cassis ou cerises (la catégorie des alcools du groupe 2 a été supprimée et se trouve classée dans le groupe 3) |
Licence III, dite licence restreinte |
Petite licence à emporter + formation spécifique si vente à emporter la nuit |
Petite licence restaurant ou licence petite restauration |
Groupes 4 et 5 : rhums, tafias, alcools distillés et toutes boissons alcooliques avec un taux supérieur à 18° d’alcool : gin, vodka, whisky, pastis, etc. |
Licence IV, dite grande licence ou licence de plein exercice |
Interdit pour les marchands ambulants – Grande licence à emporter pour les épiceries et supermarchés + formation spécifique si vente à emporter la nuit |
Licence restaurant ou licence grande restauration |
Les épiceries et supermarchés effectuent de la vente à emporter mais contrairement aux marchands ambulants, ils peuvent vendre des alcools forts de 4ème catégorie. Ils doivent pour cela posséder une grande licence à emporter.
Toute personne physique ayant l’intention d’ouvrir un établissement et y vendre des boissons alcooliques, à titre principal ou accessoire, doit posséder une licence.
Il peut s’agir d’un établissement de vente :
sur place : café, bar, pub, discothèque, restaurant, hôtel-restaurant, bar-restaurant, camping, chambre d’hôtes, etc.
ou à emporter : commerce ambulant (avec certaines restrictions), supermarché, épicerie, caviste, station-essence, vente à distance ou par internet, etc.
La licence doit être est détenue par l’exploitant du débit de tabac et non par l’entreprise.
Stations de carburants
Les stations de carburant (station-essence, station-services) sont quant à elles limitées dans l’utilisation de leurs licence IV.
Elles ont l’interdiction de vendre des boissons alcooliques (quelle que soit la catégorie) entre 18h et 8h.
Il leur est également interdit de vendre des boissons alcooliques réfrigérées (quelle que soit l’heure).
Débits de boissons ambulants
Il est interdit aux débitants de boissons ambulants de vendre, soit pour consommer sur place, soit à emporter, des boissons titrant à plus de 18 degrés d’alcool.
Il n’ont ainsi pas l’autorisation d’avoir une licence IV. Ils peuvent en revanche vendre des alcools de catégorie 3.
Pour les alcools de catégorie 3 (inférieur ou égal à 18 degrés), les commerçants ambulants doivent posséder la « petite licence à emporter » (ou licence restreinte).
Restaurants
Les restaurateurs, s’ils servent uniquement des alcools aux heures des repas et seulement en accompagnement d’une nourriture, n’ont pas besoin d’une licence III ou IV, la licence restaurant suffit.
Fêtes locales et évènements
Les débits de boissons temporaires (sur une foire, une fête locale, etc.) ne sont pas obligés d’avoir une licence. Une autorisation de la mairie suffit. Une association a droit à maximum 5 autorisations par an. Dans de telles manifestations, seuls les alcools titrant à 18° maximum sont autorisés. Dans les départements de Guadeloupe, Guyane et Martinique, les alcools forts sont autorisés pour 4 manifestations par an.
Il est également permis d’ouvrir un débit de boissons de catégorie 4, temporaire, à consommer sur place pendant une foire ou une exposition organisée par l’Etat, une collectivité publique ou une association reconnue d’utilité publique, pendant la durée de l’évènement.
Vente directe par les producteurs
Les producteurs de boissons alcooliques (viticulteurs, etc.) qui vendent directement aux consommateurs, quel que soit le lieu de vente (dans un local fixe, ou sur le lieu de production ou sur un marché, par exemple) n’ont besoin d’aucune licence.
Il existe des lieux dans l’espace public où la présence d’un débit de boissons alcooliques est interdite.
Ces zones sont créées pour protéger la santé des mineurs et des consommateurs.
Il s’agit de périmètres déterminés autour des établissements suivants :
Stade, salle de sport, gymnase, tout établissement d’activités physiques ou sportives privé ou public, piscine
Hôpital, clinique, centre médical, centre de soins ou d’accueil en addictologie
Centre de loisirs ou d’hébergement collectif pour la jeunesse
Établissement d’enseignement (publics et privés, de tout degré scolaire de l’école à l’université) ou de formation.
Ces zones sont délimitées par arrêté préfectoral.
L’arrêté préfectoral détermine l’étendue de la zone de protection et la distance d’interdiction définie à partir de l’entrée principale de l’établissement « protégé ».
Cette distance est calculée en ligne droite afin d’emprunter le plus court chemin et tient compte des obstacles.
Pour tout renseignement, il est conseillé de contacter sa préfecture :
Sont concernés aussi bien les lieux de vente permanents (cafés, restaurants, discothèques, etc.) que ceux de vente ou de distribution d’alcool lors d’occasions temporaires (fêtes associatives, locales, culturelles, sportives, etc.).
Les dérogations sont différentes si le débit de boissons est permanent ou temporaire.
Des exceptions aux interdictions sont possibles dans les 3 cas suivants :
Le débit de boissons était déjà installé lorsque la zone dans laquelle il se situe est devenue protégée
Les restaurants qui vendent de l’alcool uniquement au cours des repas ne sont pas concernés par ces interdictions
Le préfet peut autoriser un débit de boissons malgré les interdictions, après avis du maire, pour des raisons soit touristiques soit d’animation locale, si la commune possède un seul débit de boissons alcooliques.
Le maire peut donner une autorisation ponctuelle de vente ou de distribution au sein des établissements sportifs, d’alcools titrant à moins de 18°. Il s’agit par exemple des alcools suivants : vin, bière, cidre, poiré, etc.
L’autorisation ne peut pas excéder 48 heures maximum.
Cette dérogation concerne les manifestations suivantes :
Association sportive : 10 autorisations par an pour chacune
Manifestation du secteur agricole : 2 autorisations par an et par commune
Manifestation du secteur touristique : 4 par an.
Quel que soit le lieu de l’évènement, les débits de boissons temporaires ne nécessitent pas de posséder une licence d’alcools.
Pour tout renseignement, il est conseillé de consulter la mairie concernée :
Pour plus de détails sur les zones protégées, vous pouvez consulter la page suivante : Où est-il interdit d’installer un débit de boissons alcoolisées (bar, café, etc.) ?
L’ouverture d’un nouvel établissement de débit de boissons alcooliques est très réglementée.
La création de toute nouvelle licence IV est interdite. La seule possibilité d’ouvrir un nouvel établissement doté d’une licence IV est donc de racheter une licence à un propriétaire souhaitant la céder.
De plus, le nombre de licences III par commune est limité. Il est interdit de délivrer une licence III appelée aussi licence restreinte, dans une commune où le total des établissements ayant une licence III et ceux ayant une licence IV dépasse la proportion d’un débit pour 450 habitants.
Lorsque la création d’une licence n’est pas possible, il est possible de racheter une licence existante .
Le changement de propriétaire ou de gérant d’un établissement possédant une licence est une mutation. C’est un changement de détenteur de la licence. Le nouveau gérant du débit de boissons doit alors faire une déclaration. Cette déclaration doit être effectuée au moins 15 jours à l’avance. En cas de mutation par décès, ce délai est porté à un mois à compter du décès.
Lors du déménagement d’un établissement qui vend des boissons alcooliques, la licence qui lui est associée peut être déplacée mais selon certaines restrictions géographiques.
Le déplacement d’une licence peut se faire des 2 façons suivantes :
soit dans la même commune ( translation ),
soit vers une autre commune du département ( transfert ) . Le transfert vers une commune d’un département limitrophe peut être autorisé exceptionnellement. Le transfert d’un débit de boissons à consommer sur place peut être déplacé vers une commune d’un autre département d’établissements touristiques (hôtel classé ou terrain de camping ou de caravanage). Les locaux dans lesquels le débit sera ouvert ne doivent pas ouvrir directement sur la voie publique. De plus, ce débit de boissons ne doit faire l’objet d’aucune publicité.
Le transfert nécessite l’autorisation du préfet du département d’accueil. Le futur exploitant doit ensuite faire une déclaration au maire de la commune d’accueil, au moins 15 jours avant le début de l’exploitation effective.
Il n’y a pas de condition de nationalité requise pour obtenir une licence de débit de boissons.
Cependant, l’entrepreneur étranger en France doit respecter certaines règles pour créer une entreprise commerciale.
Pour exploiter un débit de boissons, il faut remplir les 3 conditions suivantes :
Être majeur ou mineur émancipé
Ne pas être sous tutelle
Ne pas avoir été condamné pénalement à certaines infractions. Les crimes et les délits de proxénétisme interdisent définitivement de posséder une licence. Il est interdit d’exploiter un débit de boissons pendant 5 ans à compter de la condamnation pour une des infractions suivantes :
Vol
Escroquerie
Abus de confiance
Recel, filouterie
Recel de malfaiteurs
Outrage public à la pudeur
Tenue d’une maison de jeux
Prise de paris clandestins sur les courses de chevaux
Vente de marchandises falsifiées ou nuisibles à la santé
Infraction en matière de stupéfiants
Récidive de coups et blessures et d’ivresse publique.
Cette interdiction cesse au bout de 5 ans en l’absence de nouvelle condamnation à une peine d’emprisonnement.
La démarche est différente si la vente s’effectue pour une consommation sur place ou bien à emporter.
Seuls les établissements de consommation sur place doivent posséder un permis d’exploitation.
En revanche la déclaration préalable est commune à tous les types de commerce d’alcool (au mois 15 jours avant l’ouverture). Le récépissé de déclaration prouve la détention d’une licence.
Concernant la vente à emporter la démarche diffère si elle a lieu de jour ou de nuit.
On vous explique les formalités et les documents à joindre selon les cas :
L’exploitant doit :
Être titulaire du permis d’exploitation. L’attestation est fournie par l’organisme de la formation suivie.
Effectuer la déclaration préalable à la mairie (à Paris et en Alsace-Moselle auprès de la préfecture)
Transmettre le permis et la déclaration en mairie (à la préfecture pour Paris et pour l’Alsace-Moselle)
Conserver le récépissé délivré par les services de la mairie justifiant la possession de la licence de la catégorie sollicitée.
1. Obtenir le permis d’exploitation
Le permis d’exploitation est obtenu suite à une formation obligatoire.
La formation porte sur la réglementation de l’exploitation d’un débit de boissons, la prévention et la lutte contre l’alcoolisme, la protection des mineurs, la répression de l’ivresse publique, la législation sur les stupéfiants, les principes de la responsabilité civile et pénale, la revente de tabac, la lutte contre le bruit, la lutte contre la discrimination.
Elle est payante . Son coût varie selon l’organisme de formation et la région (jusqu’à environ 1 000 €).
Cette formation a une durée minimale de 20 heures et doit être répartie sur au moins 3 jours. Elle peut être réalisée en présentiel ou en visioconférence, en fonction de l’organisme choisi.
La liste des organismes agréés diffère selon que la vente de boissons alcooliques se fait sur place ou à emporter la nuit .
Le permis est constitué d’un et délivré au futur exploitant, à condition qu’il ait suivi entièrement la formation.
Le permis d’exploitation est valable 10 ans. Il est ensuite renouvelable pour une même période en effectuant une nouvelle formation d’une durée minimale de 6 heures.
La formation pour obtenir le permis d’exploitation est payante. En revanche, toutes les licences en elles-mêmes sont gratuites (licence III et toutes les licences restaurant), sauf les licences IV. Le coût d’achat d’une licence IV est généralement élevé. Il varie dans le temps et selon les régions.
2. Effectuer la déclaration préalable
Pour recevoir la licence (licence III, licence IV ou licence restaurant), une déclaration doit être effectuée et ce quel que soit le motif de détention de la licence : transfert, mutation, translation ou nouvelle licence.
Cette déclaration administrative doit être effectuée au moins 15 jours avant l’ouverture, la mutation ou la translation de la licence.
Il faut pour cela remplir le formulaire Cerfa n° 11542, puis le transmettre à la mairie ou à la préfecture du lieu de l’activité.
Il faut joindre avec ce formulaire un justificatif d’identité et l’attestation du permis d’exploitation valide.
3. Transmettre le permis et la déclaration en mairie
Selon le lieu où se situe l’établissement, il faut transmettre le dossier à la mairie ou en préfecture (en préfecture pour Paris et pour les départements d’Alsace-Moselle).
Les règles propres aux trois départements d’Alsace-Moselle sont disponibles soit en préfecture soit sur les sites internet de ces départements :
4. Conserver le récépissé
Après avoir transmis cette déclaration, l’exploitant reçoit immédiatement un récépissé qui constitue la preuve qu’il possède une licence.
Il s’agit du cerfa n° 11543. L’exploitant doit le conserver.
Ce récépissé ne donne pas le droit d’exploiter un débit de boissons (c’est l’objet du permis d’exploitation). Il ne prouve pas non plus la validité du titre de propriétaire ou de gérant (il s’agit des identifiants et documents prouvant l’immatriculation de l’entreprise au RNE ).
Les étapes à suivre sont différentes selon que l’exploitant souhaite vendre des boissons alccoliques de jour ou de nuit (entre 22h et 8h du matin).
L’exploitant doit :
Effectuer la déclaration préalable à la mairie (à Paris et en Alsace-Moselle auprès de la préfecture)
Transmettre la déclaration en mairie (à la préfecture pour Paris et pour l’Alsace-Moselle)
Conserver le récépissé délivré par les services de la mairie justifiant la possession de la licence de la catégorie sollicitée.
1. Effectuer la déclaration préalable
Pour recevoir la licence (petite ou grande licence à emporter), une déclaration doit être effectuée et ce quel que soit le motif de détention de la licence : transfert, mutation, translation ou nouvelle licence.
Cette déclaration administrative doit être effectuée au moins 15 jours avant l’ouverture, la mutation ou la translation de la licence.
Il faut pour cela remplir le formulaire Cerfa n° 11542, puis le transmettre à la mairie ou à la préfecture du lieu de l’activité.
Il faut joindre avec ce formulaire un justificatif d’identité et l’attestation du permis d’exploitation valide.
2. Transmettre la déclaration en mairie
Selon le lieu où se situe l’établissement, il faut transmettre le dossier à la mairie ou en préfecture (en préfecture pour Paris et pour les départements d’Alsace-Moselle).
Les règles propres aux trois départements d’Alsace-Moselle sont disponibles soit en préfecture soit sur les sites internet de ces départements :
3. Conserver le récépissé délivré
Après avoir transmis cette déclaration, l’exploitant reçoit immédiatement un récépissé qui constitue la preuve qu’il possède une licence.
Il s’agit du cerfa 11543. L’exploitant doit le conserver.
Ce récépissé ne donne pas le droit d’exploiter un débit de boissons (c’est l’objet du permis d’exploitation). Il ne prouve pas non plus la validité du titre de propriétaire ou de gérant (il s’agit des identifiants et documents prouvant l’immatriculation de l’entreprise au RNE ).
L’exploitant doit :
Suivre une formation spécifique pour obtenir le permis de vente à emporter de l’alcool de nuit entre 22h et 8h du matin
Effectuer la déclaration préalable à la mairie (à Paris et en Alsace-Moselle auprès de la préfecture)
Transmettre la déclaration en mairie (à la préfecture pour Paris et pour l’Alsace-Moselle)
Conserver le récépissé délivré par les services de la mairie justifiant la possession de la licence de la catégorie sollicitée.
1. Suivre une formation spécifique à la vente à emporter d’alcool de nuit
Pour vendre de l’alcool à emporter de nuit entre 22h et 8h du matin, l’exploitant doit posséder le permis de vente correspondant à cette activité. Pour cela il doit suivre une formation spécifique.
2. Effectuer une déclaration préalable
Pour recevoir la licence (petite ou grande licence à emporter), une déclaration doit être effectuée et ce quel que soit le motif de détention de la licence : transfert, mutation, translation ou nouvelle licence.
Cette déclaration administrative doit être effectuée au moins 15 jours avant l’ouverture, la mutation ou la translation de la licence.
Il faut pour cela remplir le formulaire Cerfa n° 11542, puis le transmettre à la mairie ou à la préfecture du lieu de l’activité.
Il faut joindre avec ce formulaire un justificatif d’identité et l’attestation du permis d’exploitation valide.
3. Transmettre la déclaration en mairie
Selon le lieu où se situe l’établissement, il faut transmettre le dossier à la mairie ou en préfecture (en préfecture pour Paris et pour les départements d’Alsace-Moselle).
Les règles propres aux trois départements d’Alsace-Moselle sont disponibles soit en préfecture soit sur les sites internet de ces départements :
4. Conserver le récépissé délivré
Après avoir transmis cette déclaration, l’exploitant reçoit immédiatement un récépissé qui constitue la preuve qu’il possède une licence.
Il s’agit du cerfa n° 11543. L’exploitant doit le conserver.
Ce récépissé ne donne pas le droit d’exploiter un débit de boissons (c’est l’objet du permis d’exploitation). Il ne prouve pas non plus la validité du titre de propriétaire ou de gérant (il s’agit des identifiants et documents prouvant l’immatriculation de l’entreprise au RNE ).
La licence, contrairement au permis d’exploitation, a une durée de validité indéterminée.
Cependant, en cas d’arrêt d’exploitation de l’établissement, la licence est annulée au bout de 5 ans.
Cette durée de 5 ans est valable si l’arrêt fait suite à une volonté de l’exploitant.
En cas de fermeture pour liquidation judiciaire, la licence est annulée automatiquement à la fin de la procédure.
Vous manipulez des denrées alimentaires dans votre activité professionnelle ? On vous explique les règles d’hygiène strictes que vous devez respecter.
Agencement des locaux
Vous devez agencer vos locaux en respectant les pratiques suivantes :
Séparer les zones de travail sales (plonge, poubelles) et les zones propres (élaboration et stockage)
Agencer les locaux de manière à faciliter l’entretien régulier
Ne pas avoir à traverser les cuisines ou le commerce pour accéder au local poubelle
Prévoir des sanitaires pour le personnel et des sanitaires pour les clients
Les sanitaires ne doivent pas donner sur les locaux où sont cuisinés ou stockés les aliments
Stocker les produits de nettoyage séparément (placard, local)
En cas de vestiaires, les situer à proximité du poste de travail des employés
Matériel
Les obligations concernant le matériel sont les suivantes :
Un bac à graisse est obligatoire.
Le matériel doit porter l’avis de conformité LERPAC ou NF hygiène alimentaire.
Il faut privilégier les ustensiles et matériels en inox ou en émail.
Il faut privilégier le séchage des mains avec du papier jetable (les torchons sont sources à microbes).
Les poubelles doivent être fermées avec un couvercle et s’ouvrir avec une pédale.
Équipement
Votre commerce doit être muni des équipements suivants :
Système de ventilation qui ne mélange pas l’air des zones propres et celui des zones sales
Sanitaires avec cuvette et chasse d’eau, lavabo et savon
En cuisine, des lavabos différents pour les mains et pour les légumes
Lavabos avec commande non-manuelle (avec détecteur de présence ou commande par la jambe ou le pied)
Sèche-mains soit avec air pulsé, soit avec papier jetable
Syphon de sol pour évacuer les eaux de lavage
Éclairage suffisant
Chambre froide avec thermomètre et régulation des températures
Vestiaire pour les employés si le travail nécessite une tenue spécifique
Règles d’usage du matériel
Vous devez respecter les pratiques suivantes liées au matériel :
Laver les plans de travail et les ustensiles à chaque service en fin de journée
Ne pas poser les marchandises alimentaires à même le sol
Ne pas poser d’objet personnel sur les plans de travail (exemple : téléphone)
Utiliser des pinces pour le service d’aliments en vrac aux clients
La formation aux règles d’hygiène alimentaire est obligatoire dans les établissements de restauration commerciale.
Il suffit qu’une seule des personnes de l’établissement ait suivi la formation.
La formation dure 14 heures minimum. Elle doit comporter 2 heures minimum en présentiel pour chaque séquence de 7 heures. Cette présence est indispensable notamment pour la manipulation de matériel.
Son coût varie entre 200 € et 500 € (selon les tarifs constatés sur le marché).
Il n’y a pas de date limite de validité de cette formation ni d’obligation de renouvellement.
Établissements concernés par cette obligation de formation
Les établissements de restauration commerciale concernés par cette obligation sont les suivants :
Restauration traditionnelle : activité de restauration avec un service à table
Cafétérias et autres libres services : une cafétéria est un lieu de restauration où il y a peu ou pas de service à table. Le consommateur se sert généralement comme dans un libre-service, à l’aide de plateaux individuels
Restauration rapide et vente à emporter : établissement proposant la vente au comptoir d’aliments et de boissons présentés dans des conditionnements jetables, que l’on peut consommer sur place ou emporter. Ces aliments et boissons peuvent également être proposés en livraison immédiate par véhicule motorisé ou non, en magasin ou sur éventaire et marché (y compris food-truck et camionnette).
Activités non concernées par l’obligation de formation à l’hygiène alimentaire dans la restauration commerciale
Les activités et établissements suivants peuvent se dispenser d’effectuer cette formation :
Hôtel servant uniquement des petits déjeuners
Traiteur
Rayon traiteur des grandes et moyennes surfaces
Métier de bouche (bouchers, charcutiers, boulangers, pâtissiers, poissonniers) proposant à la vente des plats cuisinés, sandwiches, salades
« Point chaud » des magasins équipés de quelques tables « mange-debout »
« Chef cuisinier » préparant des repas au domicile de particuliers
Table d’hôte répondant à l’ensemble des conditions suivantes :
Constitue un complément de l’activité d’hébergement
Propose un seul menu et une cuisine de qualité composée d’ingrédients du terroir
Service du repas à la table familiale
Offre une capacité d’accueil limitée à celle de l’hébergement
Si ces critères ne sont pas tous réunis, il s’agit alors d’un restaurant (et non d’une table d’hôte) qui doit respecter l’obligation de formation « hygiène alimentaire en établissement de restauration commerciale ».
Où trouver un organisme de formation ?
Elle est délivrée par un organisme agréé par le Ministère chargé de l’agriculture.
La liste des organismes de formation enregistrés dans une région peut être consultée sur le site internet de la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt :
Vous pouvez aussi trouver la liste des organismes dispensant cette formation dans votre région sur le site des professionnels de l’enseignement agricole, chlorofil.fr .
Les personnes manipulant des denrées alimentaires doivent être encadrées et doivent disposer d’instructions et/ou d’une formation en matière d’hygiène alimentaire adaptées à leur activité professionnelle.
Cette formation est souvent appelée formation HACCP .
Cette obligation est instaurée par la règlementation européenne encadrant l’hygiène alimentaire appelée « Paquet hygiène » .
Elle s’adresse à toute la filière agroalimentaire.
L’appellation HACCP signifie en anglais Hazard Analysis Critical Control Point . Il s’agit d’une méthode qui permet de prévenir et d’identifier les dangers liés aux pratiques d’hygiène alimentaire.
Toute personne manipulant des denrées alimentaires doit avoir suivi cette formation.
La formation HACCP peut être dispensée soit par un organisme de formation, soit par l’établissement lui-même.
Elle ne fait l’objet d’aucune exigence de contenu ou de durée.
Pour vous aider, il est recommandé de consulter un guide des bonnes pratiques d’hygiène (GBPH), validé par le ministère chargé de l’agriculture, en vigueur dans votre secteur d’activité. Il est élaboré par des professionnels de votre branche.
France Travail (anciennement Pôle Emploi) peut vous aider à trouver un prestataire effectuant cette formation :
Toute personne travaillant en contact avec des aliments doit respecter les pratiques suivantes :
Porter des vêtements propres
Porter une coiffe
Porter des gants lors de la préparation ou du service des aliments
Jeter et changer souvent de gants
Se laver les mains est obligatoire dans les cas suivants :
Reprise du travail
Sortie des sanitaires
Après manipulation des déchets
Après manipulation de matières premières
Avant manipulation de produits laitiers (mayonnaise, beurre, fromage, crème fraîche, etc.)
L’alimentation en eau potable doit être en quantité suffisante.
L’eau non potable ne doit pas être raccordée aux systèmes d’eau potable, ni pouvoir refluer dans ces systèmes.
La glace qui entre en contact avec les denrées alimentaires doit être fabriquée à partir d’eau potable.
Si la glace est destinée à réfrigérer les produits de la mer (entiers), elle doit être fabriquée à partir d’eau propre.
La vapeur d’eau pour cuire les aliments doit être issue d’eau propre.
Chaîne du chaud et du froid
La chaîne du froid (conservation entre 0° et 3°) ne doit jamais être rompue.
La température dans les frigos et les chambres froides doit être contrôlée en permanence.
Le respect de la chaîne du chaud s’impose également : pour la cuisson, les aliments doivent atteindre rapidement 63°. Cette température doit être maintenue stable pendant la cuisson.
Le refroidissement doit se faire le plus rapidement possible pour atteindre la température de 3°.
Après refroidissement, les aliments doivent être mis au frigo dès que possible.
Les matières premières et les produits transformés doivent être conservés dans des frigos différents.
Emballage
Les matériaux d’emballage doivent être désinfectés.
Les matières premières doivent être conservées dans des récipients hermétiques.
Congélation
Les pratiques suivantes sont interdites :
Recongeler un produit déjà décongelé une fois
Décongeler un produit à l’air libre (il faut le décongeler au frigo)
Congeler une matière première, des restes (en restauration), des produits préemballés à conserver à température positive
Il est interdit de détruire des invendus alimentaires. Ils doivent être valorisés. La réglementation est expliquée dans la fiche dédiée à la gestion des invendus.
Les déchets alimentaires doivent être triés à la source en tant que biodéchets.
Les déchets alimentaires ne doivent pas s’accumuler.
Les poubelles doivent être vidées très régulièrement.
Elles doivent comporter un couvercle et s’ouvrir avec une pédale.
Elles doivent être lavées régulièrement.
Le local à poubelles doit être indépendant du reste du magasin.
Le personnel ne doit pas traverser les cuisines ou la salle de service pour aller au local à poubelles.
Le personnel doit porter un équipement adapté (bottes de sécurité, gants) pour s’y rendre.
Vous devez faire une déclaration pour toute activité manipulant des denrées d’origine animale destinées à des consommateurs.
Cette obligation concerne les professionnels qui vendent ou remettent directement les denrées aux consommateurs.
Elle doit être adressée à la direction départementale en charge de la protection des populations (DDPP).
Elle doit être effectuée avant l’ouverture de l’établissement.
Cette déclaration est obligatoire pour permettre au service Hygiène et sécurité alimentaire de la DDPP de programmer les visites de contrôle sanitaire.
Vous pouvez faire cette déclaration soit en ligne, soit par courrier postal.
Le formulaire doit être téléchargé, imprimé et rempli.
Il doit être envoyé à la Direction départementale de la protection des populations.
Quand ?
Les contrôles sont effectués sans préavis, pendant les périodes d’ouverture de l’établissement.
Éventuellement, ils peuvent être programmés à échéances régulières.
Comment ?
En cas de contrôle sanitaire, vous devez pouvoir présenter tous les documents suivants :
Nettoyage, dératisation et désinfection (fiche avec date des interventions et signature du professionnel)
Fiches de réception des produits
Fiches d’enregistrement des températures (réserves, réfrigérateurs, couples temps/températures pour les cuissons et refroidissements)
Fiches d’entretien des hottes et extracteurs
Fiches de contrôle des huiles de friture
Documents de formation et d’information du personnel
Rapports d’analyses microbiologiques
Fiches techniques des produits d’entretien
Coordonnées des fournisseurs
Coordonnées des clients en cas de livraison à une entreprise
Fiches d’enregistrement de non-conformité des produits
Fiches d’actions de corrections des problèmes (quoi, quand, comment ?)
Le consommateur peut signaler un problème d’hygiène sur le site .
L’entreprise est prévenue et peut régler le problème avant un éventuel contrôle sanitaire.
Des guides officiels sont rédigés par les opérateurs d’une branche professionnelle et sont validés par l’État.
Il est recommandé de consulter le guide officiel portant sur les pratiques d’hygiène (GBPH) correspondant à votre branche professionnelle.
En effet, des règles spécifiques et des dérogations peuvent s’appliquer à certains secteurs particuliers.
Vous pouvez y accéder gratuitement en ligne :
La construction et l’exploitation d’un ERP sont soumises à des obligations de sécurité contre l’incendie et la panique. Ces mesures ont pour but de protéger les personnes, de favoriser l’alerte et l’intervention des secours et de limiter les pertes matérielles. Nous faisons le point sur la réglementation.
Les constructeurs, propriétaires et exploitants doivent respecter des mesures de prévention et de sauvegarde afin d’assurer la sécurité des personnes.
Les ERP sont conçus pour permettre les actions suivantes :
Évacuation rapide et en bon ordre de la totalité des personnes (ou leur mise à l’abri si celle-ci est nécessaire)
Intervention des secours
Limitation de la propagation de l’incendie par des matériaux et des éléments adaptés.
Le règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique précise les obligations en matière de sécurité incendie selon le classement de l’ERP.
Les règles techniques s’appliquent notamment pour les points suivants :
Aménagement et isolement des locaux entre eux
Façade (1 ou plusieurs) en bordure de voie ou d’espaces libres permettant l’évacuation du public et l’accès des pompiers
Matériaux de construction et d’aménagement intérieur résistants au feu
Distribution intérieure et compartimentage pour limiter la propagation du feu et des fumées
Nombre et largeur des sorties, des éventuels espaces d’attente sécurisés et des dégagements intérieurs (proportionnels à la capacité d’accueil)
Désenfumage
Dispositifs d’alarme et d’avertissement, service de surveillance et moyens de secours contre l’incendie appropriés aux risques
Interdiction de stocker, distribuer et employer des produits explosifs ou toxiques, de tous liquides particulièrement inflammables (sauf disposition particulière du règlement de sécurité)
Éclairage électrique obligatoire
Éclairage de sécurité obligatoire
Garantie de sécurité et de bon fonctionnement des ascenseurs et monte-charge, installations d’électricité, de gaz, de chauffage et de ventilation.
L’ERP doit être doté de dispositifs d’alarme et d’avertissement, d’un service de surveillance et de moyens de secours contre l’incendie appropriés aux risques.
Les mesures de sécurité et de prévention sont différentes selon la catégorie de l’ERP.
Service de sécurité
En présence du public, selon le type et la catégorie de l’ERP, un service de sécurité incendie est obligatoire. Il est composé de l’une des façons suivantes :
Personnes désignées par l’exploitant, entraînées à la manœuvre des moyens de secours contre l’incendie et à l’évacuation du public
Agents de sécurité-incendie qualifiés
Sapeurs-pompiers d’un service public de secours et de lutte contre l’incendie
Combinaison de ces 3 différentes possibilités.
L’effectif est adapté à l’importance de l’ERP.
Un poste de sécurité est mis à disposition des personnels de sécurité si possible au niveau d’arrivée des secours extérieurs. Il est relié au centre de secours des sapeurs-pompiers par un moyen de transmission rapide et sûr.
Quand le service est assuré par des agents de sécurité incendie, 3 personnes sont présentes en même temps dans l’ERP dont 1 reste en permanence dans le poste de sécurité.
Consignes de sécurité
Des consignes précises destinées aux personnels de l’ERP, constamment mises à jour par l’exploitant, sont affichées sur des panneaux fixes et inaltérables.
Elles doivent indiquer les points suivants :
Numéro de téléphone des sapeurs-pompiers
Dispositions à prendre pour assurer la sécurité du public et du personnel
Dispositions à prendre pour favoriser l’évacuation des personnes en situation de handicap ou leur évacuation différée si celle-ci est rendue nécessaire
Mise en œuvre des moyens de secours de l’ERP
Accueil et guidage des sapeurs-pompiers.
Les procédures et les consignes d’évacuation sont élaborées sous l’autorité de l’exploitant de l’ERP.
Alarme
Le règlement de sécurité précise le type de système d’alarme à installer en fonction de la catégorie et du type de l’ERP.
Les déclencheurs manuels doivent être placés dans les circulations (cheminement direct vers les escaliers, les sorties…). Ils sont situés à chaque niveau, à proximité immédiate de chaque escalier et au rez-de-chaussée à proximité des sorties.
Le signal sonore d’alarme générale ne doit pas être confondu avec un autre signal sonore. Le personnel de l’ERP est formé à le reconnaître. Des exercices périodiques d’évacuation complètent cette formation.
Faciliter l’action des sapeurs-pompiers
Un plan schématique inaltérable est affiché à chaque entrée de bâtiment pour faciliter l’intervention des sapeurs-pompiers.
Il doit au moins représenter le sous-sol, le rez-de-chaussée, chaque étage ou l’étage occupé par l’ERP.
Il indique les éléments suivants :
Dégagements (porte, sortie, issue, circulation horizontale, zone de circulation, escalier, couloir, rampe…)
Espaces d’attente sécurisés
Cloisonnements principaux
Locaux techniques et autres locaux à risques particuliers non accessibles au public (locaux administratifs, de stockage, logements du personnel…)
Dispositifs et commandes de sécurité
Organes de coupure des fluides et des sources d’énergie (eau, gaz, électricité, ventilation, climatisation…)
Moyens d’extinction fixes et d’alarme.
Les ERP situés, même partiellement en sous-sol doivent permettre aux services de sécurité civile d’assurer la continuité de leurs communications radioélectriques en tout point de l’ERP.
Dispositif d’extinction du feu
L’ERP a au moins 1 extincteur portatif pour 300 m² et au moins 1 par niveau. Lorsqu’un appareil ou un dispositif d’extinction n’est pas apparent, il doit être signalé par 1 panneau.
Une tuyauterie fixe et rigide, appelée colonne sèche , est installée dans l’ERP dont le plancher bas le plus élevé est à plus de 18 mètres de la voie accessible aux engins des pompiers.
Personnel de l’ERP
Le personnel est formé sur la conduite à tenir en cas d’incendie.
Il est entraîné à la manœuvre des moyens de secours.
Un membre du personnel au moins doit être présent en permanence lorsque l’ERP est ouvert au public.
Cette disposition ne s’applique pas aux ERP recevant moins de 20 personnes. Toutefois, elle s’applique quand il s’agit de locaux à sommeil (par exemple, hôtel, pension de famille).
Consignes
Les consignes de sécurité adaptées aux différents types de handicap sont affichées bien en vue.
Elles doivent indiquer les informations suivantes :
Numéro d’appel des sapeurs-pompiers
Adresse du centre de secours le plus proche
Dispositions immédiates à prendre en cas de sinistre.
Alarme
Tous les ERP sont équipés d’un système d’alarme.
Le signal sonore d’alarme générale ne doit pas être confondu avec un autre signal sonore.
Le personnel de l’ERP est formé à le reconnaître. Des exercices périodiques d’évacuation complètent cette formation.
L’alarme générale est donnée par bâtiment si l’ERP en comporte plusieurs.
Le choix du matériel d’alarme est laissé à l’initiative de l’exploitant.
Le matériel doit être maintenu en bon état de fonctionnement.
Liaison avec les sapeurs-pompiers
La liaison avec les sapeurs-pompiers est réalisée avec un téléphone fixe (DSL ou fibre optique) dans tous les ERP. Toutefois, dans les cas d’occupation épisodique ou très momentanée de l’ERP, cette liaison n’est pas exigée.
Faciliter l’action des sapeurs-pompiers
Lorsqu’un ERP est en étage ou en sous-sol, un plan schématique inaltérable est affiché à l’entrée.
Ce plan d’intervention doit au moins représenter le sous-sol, le rez-de-chaussée, chaque étage ou l’étage occupé par l’ERP.
Le plan indique les éléments suivants :
Dégagements (porte, sortie, issue, circulation horizontale, zone de circulation, escalier, couloir, rampe…)
Cloisonnements principaux
Locaux techniques et autres locaux à risques particuliers non accessibles au public (locaux de stockage, logement du personnel…)
Dispositifs et commandes de sécurité
Organes de coupure des fluides et des sources d’énergie (eau, gaz, électricité, ventilation, climatisation…)
Moyens d’extinction fixes et d’alarme.
Les ERP situés même partiellement en sous-sol doivent permettre aux services de sécurité civile d’assurer la continuité de leurs communications radioélectriques en tout point de l’ERP.
L’exploitant d’un ERP a l’obligation de tenir un registre de sécurité sur lequel figurent les informations indispensables au fonctionnement du service de sécurité :
Liste du personnel chargé du service d’incendie
Consignes générales et particulières en cas d’incendie
Consignes d’évacuation prenant en compte les différents types de handicap
Dates des divers contrôles et vérifications ainsi que les observations auxquelles ceux-ci ont donné lieu
Dates des travaux d’aménagement et de transformation, leur nature, les noms du ou des entrepreneurs et, s’il y a lieu, de l’architecte ou du technicien chargés de surveiller les travaux.
Le registre peut se présenter sous forme papier ou dématérialisée. Il est mis à jour dès que des informations changent. Il est systématiquement présenté à la commission consultative départementale de sécurité et d’accessibilité (CCDSA) lors d’un contrôle.
L’exploitant est responsable du respect des règles de sécurité dans son ERP. Il est soumis à différents contrôles.
La CCDSA effectue des visites de contrôle à la construction, à l’ouverture et au cours de l’exploitation de l’ERP. Elle relève tous les manquements à la réglementation.
Les exploitants sont obligés d’assister à la visite de leur ERP ou de s’y faire représenter par une personne qualifiée. Le maire ou son représentant est également présent.
La CCDSA contrôle les ERP en cours d’exploitation tous les 3 ou 5 ans. La fréquence de ces visites varie en fonction du type d’activité et de la catégorie de l’établissement. Elle peut être modifiée à la demande du maire ou du préfet après avis de la CCDSA.
Ces contrôles ont pour but de :
Vérifier la conformité aux règles de sécurité et notamment le bon fonctionnement de tous les appareils de secours contre l’incendie et des appareils d’éclairage de sécurité
Vérifier l’application des dispositions permettant l’évacuation des personnes en situation de handicap
S’assurer que les vérifications des installations et des équipements par des organismes et des personnes agréés ont été faites
Suggérer les améliorations ou modifications à apporter dans le cadre de la réglementation
Étudier d’éventuelles mesures d’adaptation.
Après la visite, la CCDSA émet un avis favorable ou défavorable.
Le maire notifie à l’exploitant le procès-verbal de visite avec l’avis de la CCDSA. En cas de danger, il peut, après une mise en demeure infructueuse, prendre un arrêté de fermeture de l’ERP dans lequel figurent la nature des aménagements et les travaux à réaliser, ainsi que les délais de réalisation.
Les constructeurs, installateurs et exploitants doivent faire vérifier les installations et équipements de l’ERP (électricité, éclairage, équipement d’alarme, désenfumage, ascenseurs, extincteurs…).
Ces vérifications interviennent pendant la construction et régulièrement en cours d’exploitation.
Elles sont effectuées par des personnes ou des organismes agréés.
Les procès-verbaux et compte-rendus des vérifications sont tenus à la disposition des membres de la CCDSA.
Ils sont communiqués au maire qui peut imposer des essais et des vérifications supplémentaires, après avis de la CCDSA
Les services de police et de gendarmerie peuvent, pendant les heures d’ouverture, vérifier la régularité de la situation administrative des ERP et relever les infractions aux règles de sécurité.
Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial créé par délibération de l’Assemblée de Corse le 23 octobre 1992, l’ADEC est l’outil de la mise en œuvre de la politique économique de la Collectivité de Corse.
Présidée par un Conseiller Exécutif désigné par le Président du Conseil Exécutif de Corse, cette agence, dont le Conseil d’Administration est composé d’élus de toutes les sensibilités politiques et de nombreux représentants de la société civile, se veut plus qu’un simple centre d’instruction des dossiers d’aides aux entreprises.
La Communauté de Communes de l’Alta Rocca exerce la compétence de développement économique et notamment :